Législatives 2024 : Marion Maréchal fait sécession d’Éric Zemmour et appelle à voter pour les candidats du RN
La nièce de Marine Le Pen, candidate de Reconquête aux élections européennes, dit refuser la logique de « division » portée par Éric Zemmour.
POLITIQUE - Maréchal, la voilà. La candidate du parti Reconquête ! aux élections européennes Marion Maréchal annonce ce mercredi 12 juin refuser les consignes d’Éric Zemmour pour les législatives et appelle à voter pour les candidats de « l’union des droites » entre le Rassemblement national et Éric Ciotti.
La nièce de Marine Le Pen, qui s’est présentée devant la presse avec une partie de l’état-major du parti d’extrême droite (Guillaume Peltier, Nicolas Bay, Laurence Trochu) a dénoncé la « triple faute » de l’ancien polémiste qui a fait le choix de présenter « un maximum de candidats contre la coalition des droites. »
« Nous avons une immense responsabilité, nous ne pouvons pas passer à côté de cette opportunité historique de permettre la victoire du camp national », a-t-elle insisté, avant d’ajouter : « nous appelons donc à soutenir dans toutes les circonscriptions, les candidats uniques de la coalition des droites. »
— Marion Maréchal (@MarionMarechal) June 12, 2024
L’ambiance s’est dégradée tout au long de la campagne des européennes entre Marion Maréchal, vice présidente de Reconquête et ancienne députée FN et le clan autour d’Eric Zemmour. La première a épargné le Rassemblement national pour ne pas compromettre l’union des droites. Le second a préféré le prendre pour cible, essayant de décrocher une partie de son électorat.
Le président du RN Jordan Bardella, grand vainqueur des européennes, a lui salué « une déclaration responsable qui va dans le sens d’une dynamique patriote pour gagner et pour agir demain », dans un message posté sur X.
La veille, il avait frontalement attaqué Éric Zemmour, estimant que « les invectives qu’il a multipliées à l’égard du Rassemblement national et les positions parfois très excessives qu’il peut prendre ont rendu les conditions d’un accord caduques ».
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