Législatives 2024 : Après l’accord du Front populaire, Glucksmann sort du silence sur l’union de la gauche

Le Nouveau Front Populaire a annoncé avoir trouvé un programme commun dans la soirée de ce jeudi pour les élections des 30 juin et 7 juillet.

GAUCHE - Il était resté particulièrement silencieux depuis quelques jours. Invité de France Inter ce vendredi 14 juin, Raphaël Glucksmann, arrivé en tête des listes de gauche aux élections européennes, s’est clairement prononcé en faveur du Nouveau Front Populaire, qui rassemble entre autres LFI, PS, Écologistes et PCF, entre autrzs, pour les législatives anticipées.

« La seule chose qui importe pour moi c’est que le RN ne gagne pas et ne gouverne pas. C’est ça qui m’importe, la seule manière de faire c’est qu’il y ait une union de la gauche, c’est notre responsabilité historique. C’est ça qui m’a guidé ces derniers jours », a-t-il assuré après avoir dénoncé dans le geste de dissolution d’Emmanuel Macron, un « chaos ».

Des tractations qui ont conduit à un programme commun, annoncé dans la soirée ce jeudi, Raphaël Glucksmann évoque « un rapport de force idéologique ».

« Ça ne pouvait pas se faire sans clarification de certaines lignes jours (...) Ça a été dur, mais ce que nous avons obtenu c’est un engagement très clair sur le soutien à l’Ukraine (...), sur le soutien à la construction européenne, que les attaques du 7 octobre soient qualifiées de clairement terroristes », assure-t-il encore.

Quant à l’incarnation de ce nouveau Front Populaire, Raphaël Glucksmann estime que « à la fin ça ne sera pas Jean-Luc Mélenchon, il faut quelqu’un qui fasse consensus ». Et « qu’il y a d’autres figures infiniment plus consensuelles », a-t-il souligné, citant le député insoumis François Ruffin, les socialistes Boris Vallaud et Valérie Rabault, ainsi que l’ex-leader de la CFDT Laurent Berger.

« Je ne suis pas candidat », a précisé Raphaël Glucksmann, se posant en « garant pour que (les) lignes qui ont été posées s(oient) respectées ». Déterminé à « barrer la route » au RN, il s’est prononcé « pour un désistement républicain » au second tour des législatives, mais « aussi pour qu’on ne tergiverse pas quand on n’y est pas, pour appeler à voter contre l’opposant au Rassemblement national ».

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