Législatives 2022: quelles sont les huit triangulaires prévues au second tour?

Législatives 2022: quelles sont les huit triangulaires prévues au second tour?

Malgré la forte abstention, il y aura huit triangulaires au second tour des élections législatives. Les règles sont claires: pour éviter l'élimination au premier tour des élections législatives, il faut soit finir parmi les deux premiers, soit obtenir un score au moins équivalent à 12,5% du nombre des électeurs inscrits dans sa circonscription.

Voici les circonscriptions où les électeurs auront un triple choix dimanche prochain.

• Deux triangulaires Ensemble/Nupes/LR dans les Hauts-de-Seine

Philippe Juvin, ancien candidat à la primaire des Républicains, arrive deuxième (31,14%) dans la 3e circonscription des Hauts-de-Seine. Il est devancé par la candidate de la majorité présidentielle Aurélie Taquillain (32,40%). Sara Tij (Nupes) est quant à elle distancée avec ses 23,10%, mais parvient à se qualifier.

Dans la 2e circonscription des Hauts-de-Seine, l'écologiste de la Nupes Francesca Pasquani (27,41%) est arrivée en tête, devant Baï-Audrey Achidi (Ensemble, 26,79%) et Marie-Do Aeschlimann (LR, 24,99%). Les trois femmes sont qualifiées pour le second tour.

• Cinq triangulaires Ensemble/Nupes/RN

Michel Lauzzana, député sortant (LaREM) de la 1re circonscription du Lot-et-Garonne, arrive en tête dans son territoire avec 29,64%, mais sa réélection n'est pas assurée. Car Sébastien Delbosq (RN) le suit de près avec 27,87%, tout comme la candidate de la Nupes Maryse Combres (26,21%)

Dans la 2e circonscription du Lot-et-Garonne, c'est la RN Hélène Laporte qui arrive en tête avec 30,55%. Et, avec moins de 200 voix d'écart, la Nupes (26,03%) se classe deuxième, juste devant Alexandre Freschi de la majorité présidentielle (25,62%). Sans désistement du candidat macroniste, Hélène Laporte serait la favorite de ce scrutin et pourrait rejoindre l'Assemblée nationale dans une dizaine de jours.

La situation est inverse dans la 2e circonscription de la Nièvre, où Marie-Anne Guillemain (Nupes) est en plus mauvaise posture (24,31%), derrière Patrice Perrot (Ensemble, 26,75%) et Julien Guibert (RN, 27,80%).

Le risque d'élection d'un candidat RN est moins élevé dans la 3e circonscription de Dordogne, où Florence Joubert, la représentante du parti d'extrême droite, se classe troisième avec 22,46%. Elle est devancée par Jean-Pierre Cubertafon, député Modem sortant (23,31%) et Cyril Girardeau, le candidat de la Nupes, en tête avec 23,68%.

Même configuration dans la 2e circonscription du Tarn, où Karen Erodi de la Nupes arrive en tête avec 29,91%. Moins de 1000 voix derrière se trouve la députée LaREM Marine-Christine Verdier Jouclas (28,34%). Distancé, le RN Julien Bacou (23,68%) se qualifie pour le second tour en ayant un score supérieur de 0,04 point au seuil requis.

• Une gauche désunie et un candidat Ensemble dans le Lot

Enfin, dans la 2e circonscription du Lot, deux candidats de gauche se qualifient au second tour, dans un mouchoir de 221 voix avec la candidate macroniste Huguette Tiegna. Thierry Grossemy arrive en effet en tête pour la Nupes avec 23,73%, suivi d'Huguette Tiegna (23,70%) et de Christophe Proença (23,16%), un socialiste qui a refusé l'accord d'union de la gauche.

Article original publié sur BFMTV.com