L'été dernier (Canal+) - Catherine Breillat : "Pour m’avoir supportée, il faut que Léa Drucker soit une grande actrice !"

Anne est avocate spécialisée dans la protection de l’enfance. Elle coule une vie confortable auprès de Pierre, son mari chef d’entreprise, et leurs filles adoptées. Jusqu’à ce que débarque son beau-fils, Théo, 17 ans et la beauté du diable…

« Pour m’avoir supportée, il faut qu’elle soit une grande actrice ! Je suis atrocement exigeante », confie Catherine Breillat. Ce qu’est sans conteste Léa Drucker, couronnée d’un César en 2019 pour Jusqu’à la garde. L’actrice incarne ici une avocate qui vit une passion scandaleuse avec son beau-fils de 17 ans. Elle explique s’être nourrie de la part d’âpreté et de l’intransigeance de la réalisatrice : « J’ai perdu mes repères. Et ça m’a plu. » Léa est prodigieuse, passant de l’amante passionnée à la manipulatrice implacable.

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La critique de la rédaction : Dix ans après son dernier film, la réalisatrice d’Abus de faiblesse revient avec ce portrait complexe de femme fautive, dans lequel il n’est pas question de morale, mais de désir, de désordre amoureux et de culpabilité. Rien n’y est convenu, ni la peinture de la bourgeoise, ni cet amour interdit et encore moins le tour qu’il va prendre. Léa Drucker excelle dans un rôle à double détente, passant de l’amante passionnée à la manipulatrice implacable. (Note : 777)

ISABELLE MAGNIER

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