Kimberley, dans « l’Antarctique des tropiques » – Broome, le rêve d’un aristocrate

Broome, ville côtière du Kimberley, est un pays des merveilles pour les 300 000 touristes qui y viennent chaque année.  - Credit:Nathalie Lamoureux
Broome, ville côtière du Kimberley, est un pays des merveilles pour les 300 000 touristes qui y viennent chaque année. - Credit:Nathalie Lamoureux

Surnommé « l'Antarctique des tropiques », le Kimberley, au nord-ouest de l'Australie, île-continent qui s'est détachée de l'Antarctique il y a 50 millions d'années, est l'une des régions les plus sauvages du monde, cernée par des milliers d'îles, imprégnée d'une histoire passionnante, des récits de l'épopée perlière aux histoires du paysage millénaire. « Le Point » était à bord du voilier « Le Ponant », le yacht emblématique de la compagnie de croisière de luxe et d'expédition en mer du même nom, propriété du groupe Artémis, holding de la famille Pinault, qui possède « Le Point ». Carnet de voyage.

Le voyage commence à Broome, une drôle de ville, vraiment spéciale. Rouge, blanche et tropicale, coiffée d'un ciel pâle sous une brise de mer rafraîchissante. Elle foisonne de plantes exotiques, de palmiers, de cocotiers et de bougainvilliers qui lui confèrent une surprenante luxuriance. À quelques kilomètres de là, le paysage est très différent, fait d'herbes sèches, d'eucalyptus, de rochers, entrecoupé de marais à traverser, infesté de créatures étranges.

Les feux de brousse y sont fréquents. L'exubérance de Broome est factice. La végétation qui s'y déploie est composée d'espèces importées qui ne survivraient pas à la sécheresse si elles n'étaient abondamment arrosées. Broome vit dans une bulle, trop paradisiaque pour être vraie alors que, à deux pas de là, un bout de terre sauvage appelé Kimberley refuse toujours de se laisser dompter.

 - Credit: ©  Nathalie Lamoureux
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