Kev Adams : 19 personnes portent plainte après la promotion d’un film qu’il a soutenu

C'est un projet de film d'animation d'envergure qui n'a jamais vu le jour. Kev Adams devait prêter sa voix à un personnage de Plush et avait fait la promotion de ce long-métrage pour lequel il fallait débourser 1250 euros pour en devenir le co-producteur. 19 personnes ont porté plainte mardi 26 décembre pour demander leur remboursement.

Pour devenir co-producteur de Plush, un film d'animation qui s'annonçait d'envergure, il fallait acheter un NFT, ici l'image virtuel d'un nounours, pour environ 1250 euros. En contre-partie, les investisseurs devaient percevoir une partie des bénéfices au box-office de ce film dans lequel Kev Adams allait doubler un personnage. Il en avait vivement fait la promotion sur ses réseaux sociaux avant que le projet ne tombe à l'eau. On aurait dû retrouver d'autres acteurs et chanteurs à ses côtés comme Gims, Dadju, Rayane Bensetti, Gérard Darmon, Audrey Lamy, Camille Lellouche ou encore Éric Judor.

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"Abus de confiance, pratique commerciale trompeuse et recel"

En avril dernier, nos confrères de Mediapart révélaient une escroquerie en accusant notamment l’humoriste. Sur Twitter, ce dernier se défendait et assurait : “Je devais prêter ma voix à un dessin animé potentiel et en faire la promotion. Autrement dit : exercer mon métier. C’est tout”. Nos confrères révélaient notamment qu'environ 770 personnes ont acheté des NFT pour prendre part à ce projet d’animation en financement participatif. Total du préjudice ? Presque 1,5 million d'euros que ces investisseurs n'ont jamais pu récupérer. Après l'échec de ce projet, 19 investisseurs ont donc porté plainte hier, mardi 26 décembre, pour abus de confiance, pratique commerciale trompeuse et recel auprès du tribunal de Marseille, selon les informations de RMC.

"Nous avons déposé une plainte à la fois contre les monteurs du projet et contre les influenceurs et les personnalités publiques qui ont pris la parole sur les réseaux sociaux pour mettre en avant le projet", indiquait Maître Emma Leoty, leur avocate. L'objectif ? "Obtenir un remboursement pour les investisseurs, mais aussi dénoncer la promotion agressive du film d’animation, avec des personnalités publiques qui ont promis des rendements mirobolants sans évoquer assez les risques", expliquaient nos confrères de RMC. L'avocate des plaignants ajoutait : "Ces personnalités publiques au...

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