Kenya, France, Tunisie : les informations de la nuit

En visite au Kenya, le roi Charles III condamne les abus coloniaux sans toutefois demander pardon. “Des actes de violence odieux et injustifiables ont été commis à l’encontre de Kényans alors qu’ils menaient […] une lutte douloureuse pour l’indépendance et la souveraineté. Et pour cela, il ne peut pas y avoir d’excuse”, a affirmé le souverain britannique lors d’un dîner d’État mardi avec le président kényan William Ruto. Mais de nombreuses organisations kényanes d’anciens combattants et de défense des droits humains attendaient davantage de la part de Charles III. Certaines associations avaient notamment demandé des excuses publiques. La BBC note que “le roi ne peut s’exprimer qu’après avoir reçu l’avis du gouvernement. Or le Premier ministre britannique Rishi Sunak a déjà rejeté des appels à des excuses sur la question distincte de l’esclavage”. Pour le média britannique, même si le souverain “n’a pas présenté d’excuses, son discours […] est le signe d’une reconnaissance importante et ferme des torts commis sous le colonialisme”. Cette visite de quatre jours, à quelques semaines du 60e anniversaire de l’indépendance du Kenya, est la première de Charles III en tant que roi dans un pays du Commonwealth.

France : enquête du parquet sur des étoiles de David taguées sur des immeubles à Paris. Une soixantaine d’étoiles ont été dessinées au pochoir bleu sur plusieurs façades de bâtiments du XIVe arrondissement de la capitale, a précisé mardi le parquet. “Des échos effrayants” au nazisme, titre le quotidien britannique The Daily Mail. Des tags similaires sont apparus le week-end dernier à Vanves et Fontenay-aux-Roses, ainsi qu’à Aubervilliers et Saint-Ouen, où les pochoirs étaient accompagnés d’inscriptions telles que “De la mer au Jourdain, Palestine vaincra”. Depuis le 7 octobre, date du début du conflit entre Israël et le Hamas, “857 actes antisémites” ont été recensés, soit “autant en trois semaines” que sur “toute l’année écoulée”, a indiqué le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin mardi lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. La Première ministre Élisabeth Borne a, elle, condamné “avec la plus grande fermeté” ces “agissements ignobles” et affirmé que l’exécutif “ne laisser (ait) rien passer”.

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