Jusqu’ici tout va bien (TMC) - Gilles Lellouche : "Malik Bentalha est une sorte de Bourvil"

Selon le célèbre physicien Albert Einstein, « il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé ». Sans être dotés comme lui d’un QI de 160, tous les personnages de cette attachante comédie sociale, signée Mohamed Hamidi (La Vache), vont pourtant y parvenir. « Déconstruire les préjugés sans tomber dans le jugement… toute ma démarche est là », explique le cinéaste, qui fut dans une autre vie prof d’économie en banlieue, où il a toujours vécu. À ma droite, Fred Bartel (Gilles Lellouche), patron de la très sélecte agence de communication parisienne Happy Few. PDG charismatique à tu et à toi, mais pas super carré avec le fisc, Bartel est contraint de transférer ses bureaux dans une zone franche du 93 s’il veut éviter un redressement fiscal fatal. Lorsqu’il l’annonce à son équipe, c’est comme s’il avait évoqué une installation en zone de guerre ! À ma gauche, les habitants d’une cité de Seine-Saint-Denis, plutôt ravis de voir une boîte recruter des jeunes du quartier. Dire qu’ils n’ont, eux non plus, aucun a priori serait mentir. De chaque côté du périph’, les préjugés ont la vie dure. Samy, maître-chien effrayé par son propre molosse, est aussitôt engagé par Fred pour rapprocher ses équipes et la population.

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