La junte au pouvoir au Mali réautorise les activités des partis, suspendues en avril

La mesure de suspension qui frappait depuis le 10 avril les partis politiques est levée, a annoncé mercredi la junte au pouvoir au Mali, affirmant avoir pu grâce à elle "contenir toutes les menaces de troubles à l’ordre public qui planaient" sur le "dialogue" national. Ce "dialogue" a débouché en mai sur des "recommandations" préconisant le maintien au pouvoir des militaires "de deux à cinq ans" supplémentaires.

La junte au pouvoir au Mali a annoncé, mercredi 10 juillet, autoriser à nouveau les activités des partis politiques et des associations à caractère politique, suspendues le 10 avril.

"Le gouvernement décide de lever la mesure de suspension qui frappait les partis politiques et les activités à caractère politique des associations", dit un communiqué du conseil des ministres, dominé par les militaires qui ont pris par la force, en 2020, la tête de ce pays confronté au jihadisme et plongé dans une crise multidimensionnelle profonde.

Le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, avait décrété la suspension en accusant les partis de "discussions stériles" et de "subversion". Il avait invoqué le danger que les activités des partis faisaient peser sur un "dialogue" national en cours sur l'avenir politique du Mali.

Avec AFP


Lire la suite sur FRANCE 24

Lire aussi:
La Cédéao craint la "désintégration" après la création d'une "Confédération des États sahéliens"
Mali : le seul but du dialogue était de "prolonger la transition", estime le chef du parti Yelema
Au Mali, la junte interdit aux médias de couvrir les partis politiques