Jumanji, le remake : pas fin mais plutôt fun !

Il y a 22 ans, sortait sur les écrans Jumanji, film familial qui a fait vibrer le coeur aventurier des gamins en 1995. Aujourd’hui, Sony en dégaine le remake porté par Dwayne Johnson et Jack Black. Et, outre le concept général de l’histoire, c’est très différent !

Copyright : Sony Pictures
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Jeu de plateau vs jeu vidéo

Dans le premier film, les habitants de Jumanji, chasseur comme bestioles, sortaient du plateau pour envahir notre monde. On change les règles ici : ce sont les joueurs qui se retrouvent propulsés dans la jungle mais, 2017 oblige, en jouant au jeu vidéo Jumanji !

Kids vs adultes

En 1995, outre Robin Williams qui incarnait un ancien joueur coincé dans Jumanji et ayant grandi loin de chez lui, les autres héros étaient deux enfants, en l’occurrence, un frère et une soeur. Ici, place aux ados qui, une fois dans le jeu, prennent la forme de leur avatar… adulte ! Aussi, la fille coincée devient une bombe badass en mini-short, le geek se métamorphose en monsieur muscles, le capitaine de l’équipe de foot en porteur de sacs incapable de survivre en milieu hostile et la pompom girl populaire en chercheur ventripotent !

Copyright: Sony Pictures
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Divertissement familial vs comédie à gags

Il y a 20 ans, Jumanji avait tout du divertissement pour les enfants à partir de 7 ans, avec ses rhinocéros qui saccageaient la ville, ses singes malicieux et son Alan Parrish hirsute ! Aujourd’hui, la cible ados et adulte est clairement davantage visée : ce remake aligne les vannes et les gags, tantôt efficaces (sur le pouvoir de séduction irrésistible – au sens propre- du héros ), tantôt très lourdauds (un premier baiser dégueu ).

Robin Williams vs Dwayne Johnson

L’énorme atout de Jumanji, c’était lui : Robin Williams, attachant et drôle, et au sommet de sa gloire à l’époque. Aujourd’hui, place à la star du box-office Dwayne Johnson, alias The Rock, dont le capital sympathie fonctionne sans qu’il puisse apporter la tendresse de son prédécesseur. Mention spéciale aussi à Jack Black qui s’amuse comme un dingue à prêter sa peau à la jeune fille écervelée plongée dans son corps.

Résultat : S’il est lui aussi peuplé d’animaux de toutes sortes (panthères, buffles, moustiques…), ce Jumanji redistribue totalement les cartes avec ses accroches teenage. Ce n’est pas toujours d’une grande subtilité mais le second degré est tellement assumé que cela fonctionne !

De Jake Kasdan. USA, 1h59.

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