Jugé pour séquestration, il prétend être "Jésus-Christ, le fils de Dieu"

Un Bayonnais de 46 ans à "l’ego surdimensionné" était jugé hier à Bayonne pour avoir enfermé une femme à double tour chez lui.

L'accusé avait séquestré une employée du PMU de Saint-Pierre-d’Irube chez lui (image d'illustration : Getty Images)
L'accusé avait séquestré une employée du PMU de Saint-Pierre-d’Irube chez lui (image d'illustration : Getty Images)

"Seul un miracle pourrait le sortir de là… ". Ces mots sont ceux de l’avocat de la défense. Ce 11 janvier au tribunal de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), un homme de 46 ans était jugé pour avoir séquestré une femme, raconte Sud-Ouest. Celle-ci travaille au bar PMU Le Fronton, à Saint-Pierre-d’Irube, où l’accusé a l’habitude de dépenser tout l’héritage de sa mère en jeux, "90 000 euros en trois mois", selon ses mots.

"Un ego surdimensionné" selon l’expertise psychiatrique

Le 8 janvier, la police reçoit un appel à l’aide. L’employée du PMU est en pleurs, séquestrée dans l’appartement de l’accusé qu’elle avait simplement ramené à son domicile. Le prévenu, qui se présente au tribunal comme "Jésus-Christ, le fils de Dieu", l’avait enfermée à double-tour, sans que l’on sache ce que sont devenues les clés, qui auraient disparu "par l’opération du Saint-Esprit", selon lui.

Le prévenu, dont l’examen psychiatrique révèle qu’il a "une personnalité bipolaire à l’ego surdimensionné", a écopé de six mois de prison ferme et de l’interdiction de se rendre au bar Le Fronton pendant deux ans. Son casier judiciaire comportait déjà sept mentions. La victime a, elle, obtenu une incapacité temporaire de travail de deux jours.

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