Jordan Bardella se dit "favorable à la dissolution des milices d'ultragauche et d'ultradroite"

Invité de BFMTV ce jeudi 30 novembre, le président du Rassemblement national s'est dit "favorable à la dissolution des milices d'ultragauche et d'ultradroite".

Alors que les actions de groupes identitaires se multiplient depuis la mort de Thomas à Crépol, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé qu'il allait proposer la dissolution de trois groupuscules "directement liés aux mobilisations d'extrême droite".

"On ne répond pas à l'insécurité par des expéditions punitives, des slogans vengeurs ou une justice privée", a condamné Jordan Bardella sur notre plateau.

L'ultradroite, "50 types qui ne représentent personne"

Questionné sur la menace que représente l'ultradroite, le président du RN a évoqué "50 types qui ne représentent personne".

"Je ne crois que ça soit les reliques du GUD qui agressent les gens dans l'espace public", a-t-il balayé, alors que le RN est régulièrement pointé du doigt pour sa proximité avec Frédéric Chatillon et d’Axel Loustau, anciens piliers du syndicat étudiant d'extrême droite Groupe union défense (GUD).

"Frédéric Chatillon et Axel Loustau ne sont plus actionnaires" de la société de communication e-Politic à laquelle son parti fait appel, a assuré Jordan Bardella.

Dans un entretien donné au Monde en mai dernier, Marine Le Pen avait dit vouloir prendre ses distances avec ces militants d'extrême droite l'ayant accompagné dans son ascension politique.

Article original publié sur BFMTV.com