JoeyStarr n’a pas été emballé par « Le monde de demain »

SÉRIES TV - Succès critique depuis sa mise en ligne dans le courant du mois d’octobre sur Arte.tv, Le monde de demain n’a pas plu à tout le monde, et visiblement pas à JoeyStarr. Ce lundi 24 octobre, il était invité au micro de franceinfo pour donner son avis sur cette série inspirée de sa vie.

« Je respecte tout le boulot qui a été fait par les comédiens, l’équipe, tout ça. Et puis surtout le fait que ça raconte l’émergence de ce mouvement dans les années 1980 et ainsi de suite. Et comment, quoi, la conjoncture, tout ça. L’idée me plaît. Après, je suis un peu moins enthousiaste quand je vois la série », explique-t-il.

Le rappeur ajoute : « Je trouve que ça ne joue pas sur la bonne note. Et je ne dis pas que les gens qui l’ont fait, les réalisateurs, sont incompétents ou quoi que ce soit, loin de là. Mais moi, ça ne me parle pas parce que je trouve ça à côté de ce que ce qui se passait vraiment. »

« Un formidable boulot par les comédiens »

Son histoire, c’est celle de l’arrivée du hip-hop à Paris (et dans sa proche banlieue) à travers les yeux de plusieurs de ses investigateurs. Il y a Dee Nasty (Andranic Manet), DJ réputé pour son « scratching » qui a enflammé Radio Nova et fait danser le Globo. Danseur de breakdance à l’origine, Melvin Boomer crève l’écran dans le rôle de JoeyStarr, son premier. Quand Anthony Bajon (Teddy, Tu mérites un amour) incarne son acolyte : Kool Shen.

La mini-série en six épisodes ne se cantonne pas à ces rôles de premier plan et donne une place non négligeable à toutes celles qui ont contribué au mouvement, à l’instar de la danseuse et graffeuse Lady V (Laïka Blanc-Francard), ou de Béatrice, véritable manager pour Dee Nasty.

Mais pour JoeyStarr, ce n’est pas du tout ce qu’il a vécu, précise-t-il chez franceinfo. « Je trouve qu’il y a un formidable boulot qui a été fait par les comédiens et ainsi de suite. Mais je trouve qu’on n’a peut-être pas mandaté les bonnes personnes pour le faire », suggère-t-il au sujet des deux showrunners, Hélier Cisterne et Katell Quillévéré. Il se dit tout de même très fier que « cet élan culturel, que toutes ces heures qu’on a passées dans les hangars, à danser, à cogiter, à mouiller le maillot, soient mises en exergue ».

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