Joe Biden : “Malheureusement, son involution va aller en s’aggravant”, prévient le docteur Christian Recchia

L’état de santé de Joe Biden continue de susciter des inquiétudes, notamment depuis sa performance catastrophique lors du récent débat contre Donald Trump. Pour Yahoo, le docteur Christian Recchia s’est exprimé sur son actuelle capacité à gouverner.

Du haut de ses 81 ans, Joe Biden est le président le plus âgé de l’histoire des États-Unis. Malheureusement, nombreux sont les électeurs qui s’inquiètent de son état de santé et redoutent une éventuelle prochaine candidature. En effet, sa capacité à briguer un second mandat divise et ce, depuis son débat raté avec Donald Trump. Pour Yahoo, le docteur Christian Recchia s’est exprimé sur le sujet, analysant sa capacité à gouverner en l’état actuel des choses.

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“Son involution va aller en s'aggravant. Nous constatons une involution considérable de sa capacité de mémorisation, de sa capacité d'expression, une altération notable de sa démarche, de ses fonctions cognitives et sensorielles. Ceci est inexorable”, a-t-il expliqué, rappelant la nécessité pour lui de bénéficier d’un peu “de repos” et “de calme” en ces temps compliqués.

Un repos nécessaire... mais incompatible avec sa fonction

Seulement voilà : ses fonctions présidentielles ne lui permettent pas ces temps de répit, pourtant tant recommandés. Par conséquent, le chef de l’État va probablement être moins apte à poser correctement ses "réflexions politiques", à poser "ses réflexions stratégiques”. Un phénomène vécu chaque année par des milliers de personnes. “Toutes les personnes dans ce monde, quelle que soit sa fonction professionnelle, passeront par ce stade”.

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En cause bien souvent : l'athérosclérose “qui exprime une incapacité pour les neurones à pouvoir se réparer et à pouvoir agir comme il faut”. Cela s’exprime par des troubles de la démarche, de l’appétit, du sommeil, de l’expression verbale, de la capacité de mémorisation immédiate “lorsqu’on est en phase d’exprimer une notion et une idée”. C’est généralement par ce biais-là que l’entourage constate le début du problème.