JO de Paris : le GIGN redoute-t-il les drones ?

Le général Ghislain Réty, commandant du GIGN, lors du Paris-Saclay Summit, organisé par Le Point les 29 février et 1er mars 2024 à Saclay.  - Credit:iannis_g / REA POUR « LE POINT »
Le général Ghislain Réty, commandant du GIGN, lors du Paris-Saclay Summit, organisé par Le Point les 29 février et 1er mars 2024 à Saclay. - Credit:iannis_g / REA POUR « LE POINT »

La sécurité des Jeux olympiques de Paris est un casse-tête pour tous les services impliqués, y compris le GIGN. La célèbre unité d'élite de la gendarmerie participera, aux côtés du Raid, des armées ou encore de la BRI, à la protection des sites sensibles à Paris et ailleurs en France, contre les menaces du haut du spectre. La lutte contre les intrusions de drones est un enjeu majeur, qu'a évoqué le général Ghislain Réty, commandant du GIGN, durant le Paris-Saclay Summit, organisé par Le Point les 29 février et 1er mars.

Dans la lignée du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui estime qu'il n'y a « pas de menace terroriste caractérisée portant sur les Jeux à ce jour », le général Réty se déclare « optimiste ». Selon lui, la menace drone s'étend « du nanodrone qui pèse quelques grammes, aux drones massifs que l'on peut voir sur les théâtres de guerre », sans oublier « la menace drone subaquatique, voire aquatique, car nous avons tous en tête cette cérémonie d'ouverture qui se prépare avec une centaine de bateaux sur la Seine ».

Décision « quasi automatisée »

« Le dispositif est prêt pour détecter les drones et savoir s'ils sont amis ou ennemis », juge-t-il. L'enjeu est ensuite de déterminer les capacités de l'intrus, en différenciant les « nuisibles » des drones présents « par maladresse », ou même des « badauds » qui voudraient simplement avoir de belles images. Face à des appareils capables de voler à 150 voire 200 km/h, « la décision de neutralisation d [...] Lire la suite