JO de Paris 2024: "Le Stade de France n’est pas un plan B" pour la cérémonie d’ouverture, assure Michel Cadot

JO de Paris 2024: "Le Stade de France n’est pas un plan B" pour la cérémonie d’ouverture, assure Michel Cadot

"Le Stade de France ce n’est pas un plan B, soyons parfaitement clairs", assure Michel Cadot, délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques 2024 et président de l’Agence Nationale du Sport (ANS), devant les sénateurs de la commission de la culture, de l’éducation, de la communication et du sport, ce mercredi 17 janvier.

S’il faut "toujours réfléchir à des hypothèses d’impossibilité", le Stade de France qui accueille déjà des épreuves de rugby à 7 le 24 et 25 juillet, ne peut pas être une option selon Michel Cadot. "Le plan B est plutôt celui d’avoir une adaptation du concept lui-même autour de la Seine", ajoute le délégué interministériel aux Jeux, qui précise que des réflexions sont en cours. Sur le plateau de C à vous en décembre dernier, le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, avait lui-même parlé d’un "plan B" et d’un "plan C", en cas de "menaces potentielles".

Les jauges révisées "de l’ordre de 10 à 15%" pour la cérémonie d’ouverture

Les adaptations de la cérémonie d’ouverture sont cependant prévisibles dans le nombre de spectateurs alors que 100 000 personnes sont attendues sur les quais bas et les ponts et 300 000 autres sur les quais hauts. Sur les quais bas et les ponts, dont l’accès est payant, des contraintes comme la présence d’écrans géants ou le passage des parades nautiques doivent être réévaluées pour définir la jauge. Sur les quais hauts, accessibles gratuitement après pré-réservation, il faut éviter les mouvements de foules et prendre en compte le maintien ou non des boîtes de bouquinistes pour estimer la jauge.

"Le travail d’estimation est en train d’être finalisé avec le préfet de police et le comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques", affirme Michel Cadot. Des calculs qui devraient aboutir à une "évolution de l’ordre de 10 à 15%" de la jauge pour le spectacle sur la Seine.

Concernant les épreuves de triathlon prévues dans la Seine, il n’existe pas non plus d’alternative en cas de mauvaises conditions météorologiques. "On ne peut pas imaginer de le déplacer car le triathlon nécessite de courir, prendre le vélo, se baigner etc", précise le délégué interministériel devant les sénateurs avant d’envisager un possible “report” des épreuves selon les prévisions météorologiques.

"Quatre points de vigilance" dans cette dernière phase de préparation des Jeux

À six mois de la cérémonie d’ouverture, Michel Cadot se veut aussi rassurant à propos de l’état de la préparation des Jeux. La livraison des infrastructures se fera dans les temps soit fin mars 2024 pour la plupart des infrastructures, le budget adopté par le Comité d’Organisation des Jeux olympiques et paralympiques est respecté et la billetterie fonctionne.

Pour réussir dans cette dernière ligne droite avant le début du relais de la flamme olympique mi-avril, Michel Cadot insiste sur quatre points de vigilance: la sécurité, notamment lors de la cérémonie d’ouverture et pour la formation des agents privés de sécurité, l’adaptation des conditions de circulation avec l’augmentation de l’offre de transports publics et l’enjeu de l’accessibilité, le maintien du dialogue social et la mobilisation des territoires autour de cet évènement.

Article original publié sur RMC Sport