JO de Paris 2024: "Nous avons bien sûr un plan B", assure Macron pour la cérémonie d’ouverture

JO de Paris 2024: "Nous avons bien sûr un plan B", assure Macron pour la cérémonie d’ouverture

La France ne sera pas prise au dépourvu. Questionné sur la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet), Emmanuel Macron a assuré que l'évènement aura bien lieu sur la Seine. Même en cas de force majeure, une solution de repli a été trouvée.

"Nous avons bien sûr un plan B", a défendu le président de la République ce mercredi sur France 5, expliquant que la cérémonie pourrait avoir lieu ailleurs "en cas d'attentat deux semaines avant".

400.000 spectateurs attendus

"Tout est fait" pour que le pays "soit prêt", a ajouté le chef de l'Etat. "Nous aurons des moments de beauté, d'art", notamment pour cette fameuse cérémonie d'ouverture.

Au cours de cette cérémonie qui s'annonce spectaculaire avec son format inédit hors stade, 140 à 170 bateaux devront faire défiler plus de 10.000 sportifs entre le pont d'Austerlitz et le pont d'Iéna. En octobre dernier, le gouvernement tablait sur une jauge de 400.000 spectateurs. Elle pourrait encore baisser à l'approche de l'événement si la menace augmente.

Après l'attentat d'Arras le 13 octobre, la question de la sécurité de la cérémonie avait refait surface. Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, avait exclu l'hypothèse d'un plan B, tout en assurant que des "variables d'ajustement" étaient travaillées par les services de l'État.

Aucun acteur ne voulait jusqu'ici parler de "plan B"

Dans les faits, cette notion de "plan B" n'est pas vraiment une nouveauté, la seule originalité dans cette information est le terme utilisé par le chef de l'Etat. Aucun acteur ne voulait utiliser cette expression alors que l'idée était déjà là depuis plusieurs mois.

Depuis le début, les acteurs de ce dossier, les services de l'Etat et les ministres concernés, répètent que des "adaptations" restent possibles en fonction de la menace qui va varier jusqu'aux JO 2024. Un développement qui rejoint l'argumentaire d'Emmanuel Macron ce mercredi soir. Des "variables d'ajustements" peuvent être déclenchées et utilisées par les services de l'Etat jusqu'au dernier moment. Tout cela sans perdre l'ambition générale autour de ce moment d'histoire sur la Seine.

Pour rappel, depuis le début, la menace terroriste prise en compte par les organisateurs est la plus forte possible pour cette cérémonie du 26 juillet 2024. Les "adaptations possibles" peuvent aussi passer par une baisse de la jauge de cette cérémonie d'ouverture.

Article original publié sur RMC Sport