JO de Paris 2024: Lacourt, Flessel, Martin... les premiers porteurs de la flamme dévoilés

"Ma fédération m’a appelé pour m’annoncer que je serai capitaine d’un relais. C’est une fierté", lâche grand sourire Pascal Gentil, triple champion du monde de taekwondo. "Ça représente tellement de choses. J’ai été capitaine tout au long de ma vie, au collège j’étais délégué des délégués, capitaine des équipes de taekwondo… Alors être capitaine du relais de la flamme, c’est quelque chose de naturel. Je me considère comme un capitaine né. J’ai une faculté pour créer du lien", souligne Gentil. Il sera donc le leader de son équipe de relayeur, organisé par la fédération de taekwondo, le 24 juillet prochain à Gennevilliers.

"Quelque chose d’inédit"

Après avoir vécu deux fois les Jeux Olympiques, Pascal Gentil, 18 fois champion de France, les vivra d’une manière bien différente: "Je vis cet engouement autour des Jeux. Les membres de ce relais, je les connais: 12 femmes, 12 hommes, 4 para et 2 jeunes. Ils ne sont pas encore au courant. Ça sera un moment convivial et de partage". D’autres noms bien connus du sport français seront capitaine: Laura Flessel en escrime, elle sera en tête d’un relai le 15 juin en Guadeloupe, Camille Lacourt pour la natation sera en Essonne le 19 juillet prochain ou encore Guillaume Martin pour le cyclisme.

En tout, 69 relais collectifs organisés par les 34 fédérations, pour 3000 relayeurs. Le but Mettre en avant les sports olympiques et paralympiques. Un vrai défi de mobiliser tout le monde. "Le sport c’est beaucoup de collectif. Il fallait engager les licenciés, ceux qui font du sport au quotidien. On est content de présenter tous les sports avant les JO, c’est un moyen d’en parler. On va créer des images sympas de ces 24 relayeurs. Quelque chose d’inédit", annonce Delphine Moulin, Directrice des Célébrations de Paris 2024. Inédit car c’est la première fois de l’histoire que des relais collectifs auront lieu. Mais surtout, certains relais collectifs se dérouleront dans des lieux bien spécifiques. Chaque Fédération avait la possibilité de trouver un endroit symbole de leur discipline. "On peut parler de l’escrime dans les grottes de Lascaux, du cyclisme au Mont-Ventoux, du surf à La Torche ou encore de l’équitation en Corse. Nous on a envie de créer. Maintenant faut réussir notre pari." De belles images, dans des lieux inattendus.

Entre le 10 mai et le 25 juillet, plusieurs relais collectifs seront organisés. La Fédération Française de Badminton a le droit à deux, dans deux endroits bien précis, choisi par son président Yohan Plenel: "Le premier sera à Toulouse parce que c’est une terre du badminton. Et notamment une ville engagée dans le para badminton. C’est un geste fort et la capitaine de relais est championne de France de para badminton. Et puis le deuxième sera au Havre. Car la Seine maritime est le berceau du badminton. C’est à nous aussi de saisir cette opportunité de montrer que l’on ne vaut pas moins que les autres disciplines".

Comme son homologue de la fédération de cyclisme, les lieux ont un symbole bien particulier: "Sur le Mont Saint Michel on aura du BMX, du BMS freestyle, les nouvelles disciplines. Et au Mont Ventoux, on a cherché quelqu’un du BMX, une championne olympique et le plus titré des pistards. Ça va être incroyable", détaille Marie-Françoise Potereau, Présidente de la Fédération Française de Cyclisme et Vice-Présidente du Comité Olympique et Sportif français en charge de Paris 2024 et de la mixité. Ces mêmes relais collectifs seront organisés en amont des Jeux Paralympiques avec 200 porteurs.

Article original publié sur RMC Sport