JO de Paris 2024 : la flamme olympique en bateau avec Armel le Cléac’h, un défi dans l’Atlantique

La flamme olympique, le 19 octobre 2022 en Grèce.
La flamme olympique, le 19 octobre 2022 en Grèce.

JO DE PARIS 2024 - Il devra garder la flamme olympique allumée pendant sept jours. Le skipper Armel le Cléac’h a été choisi pour être le relayeur de la célèbre torche entre Brest et la Guadeloupe, ont annoncé les organisateurs des Jeux olympiques de Paris 2024 ce vendredi 23 juin. Et ce ne sera pas une mince affaire.

Armel le Cléac’h va embarquer à bord de son Maxi Banque Populaire XI, l’un des trimarans les plus rapides du monde, afin de permettre à cinq territoires d’Outre-mer d’accueillir ce symbole des Jeux olympiques avant la cérémonie d’ouverture à Paris. Pour la première fois, la flamme traversera l’Atlantique.

Navigateur expérimenté, Armel le Cléac’h connaît bien cette route et sait qu’il lui faudra un peu plus d’une semaine pour rejoindre la Guadeloupe. « Nous allons partir le 7 juin (2024) et arriver le 15 à 8 heures à Pointe-à-Pitre », a-t-il détaillé lors de la conférence de presse organisée pour le dévoilement du parcours de la flamme olympique.

Voilà pour la théorie. Car en pratique, le voyage ne s’annonce pas de tout repos. « Ça va être une responsabilité d’amener cette flamme en Guadeloupe, puis en Martinique » sans qu’elle s’éteigne, a reconnu le navigateur auprès de franceinfo.

Armel le Cléac’h est « confiant »

Également interrogé par l’AFP, il se dit toutefois « confiant » : « on sera au tout début de l’été, une période en termes de météo qui est assez clémente. On n’aura pas de conditions tempétueuses, la période cyclonique commence véritablement au mois de juillet ».

Avec son équipe technique, il est également en train de réfléchir « pour fabriquer un support capable de fixer la flamme à l’intérieur, à l’abri de l’humidité et des vents. Cela sera soit dans la coque centrale, où l’équipage se repose, ou alors dans la zone de cockpit où je fais mes siestes quand je navigue en solitaire ».

L’autre défi, c’est d’être à l’heure sous peine de bouleverser tout le calendrier du parcours de la flamme, censée être de retour dans l’Hexagone le 18 juin puis à Paris pour la cérémonie d’ouverture du 26 juillet. « À nous de faire le maximum pour être présent à l’heure et on le sera », promet le skipper à franceinfo.

En tout cas, a-t-il assuré auprès du Parisien, « sept jours, c’est un temps correct, qui nous paraît largement faisable. On a pris un peu de marge, si on va plus vite que prévu, on ralentira sur la fin pour arriver pile à l’heure à Pointe-à-Pitre ». Sans préciser ce qu’il se passera s’il est en retard.

Le trimaran exposé à Marseille pendant les JO

Avant le départ, Armel le Cléac’h doit encore savoir qui l’accompagne. « On a imaginé un équipage en lien avec les Jeux et la mer, des sportifs, des hommes et des femmes, qui ont déjà participé aux Jeux. Le seul critère que j’ai demandé, c’est que ces sportifs aient un petit peu le pied marin, car ce n’est pas anodin de traverser l’Atlantique », souligne-t-il dans Le Parisien.

Ce n’est cependant pas lui, mais le comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) présidé par Tony Estanguet qui se charge de lui trouver des compagnons de route. Au total, ils seront six ou sept sur le bateau, dont Armel le Cléac’h et son équipier Sébastien Josse.

Et une fois la mission accomplie ? « La flamme poursuivra son chemin. Nous, on ramènera le bateau à Lorient, puis dans le Vieux-Port de Marseille, où il restera durant les épreuves olympiques de voile », conclut le skipper. Il lui reste un peu moins d’un an pour se préparer.

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