JO de Paris 2024: "Une confiance totale", le CIO répond aux inquiétudes sur la cérémonie d'ouverture

La jauge de la cérémonie d'ouverture pour les Jeux olympiques de Paris ne cesse de faire parler. Directeur exécutif des JO au CIO, Christophe Dubi était l'invité ce samedi des Grandes Gueules du Sport, l'occasion pour lui de revenir sur les récentes inquiétudes autour du premier rendez-vous marquant de la compétition, qui aura lieu sur la Seine le 26 juillet prochain.

"La cérémonie, lorsqu'elle nous a été présentée, le premier concept, j'en ai encore la chair de poule", est d'abord revenu Dubi, de manière enthousiaste. "Aujourd'hui, de l'idée initiale à sa réalisation, on est vraiment très, très proche. J'ai toujours la chair de poule. Les tableaux conçus sont d'une profondeur et d'une intelligence incroyables. Les Français seront très fiers."

Voulue comme un événement populaire, la cérémonie d’ouverture va pourtant se retrouver amputée de nombreux spectateurs avec 222 000 billets gratuits qui ne seront pas ouverts au grand public. "Est-ce qu'elle est compliquée? Sans aucun doute. Est-ce qu'elle est réalisable? Bien sûr. La gratuité est conservée sauf que les billets seront distribués. On est encore à six voire dix fois n'importe quel autre stade avec cette jauge", a ajouté le dirigeant du CIO. "C'est une cérémonie ouverte et généreuse, c'était le principe."

"Il y a une confiance totale du CIO"

Avec plusieurs kilomètres de défilé, le défi sécuritaire est de taille. Pour l'heure, environ 326.000 personnes au total seront autorisées à assister à cette cérémonie. Il n'est pas exclu que cette jauge diminue à nouveau. "Ce n'est pas un cauchemar mais un défi. Car oui, c'est un défi de mobiliser 45.000 personnes pour cette soirée. C'est un véritable exercice sécuritaire, avec l'ensemble des forces", a commenté Dubi. "Est-ce que le système est capable de le faire? Je n'ai aucun doute là-dessus. C'est une opération unique et extraordinaire. Il y a une confiance totale du CIO sur la qualité des interlocuteurs et dans le savoir-faire."

Frappée par des attentats ces dernières années, la France s'expose-t-elle à des risques avec une telle cérémonie? "Depuis 2015, les choses ont beaucoup évolué. Depuis le début, ces JO sont conçus pour répondre au plus haut risque possible", a répondu Dubi. "Le contexte international a évolué mais ça n'a que très peu d'influence sur le système mis en place par les autorités."

Peut-on s'attendre également à ce que les plans changent ces prochaines semaines, avec par exemple une cérémonie d'ouverture en derniers recours sur le Trocadéro? "On ajuste la jauge en fonction du niveau de risques et de ce que le système de sécurité est capable d'absorber", a poursuivi le dirigeant du CIO, qui assure n'avoir pas eu de réunion pour un potentiel plan de secours en dehors de la Seine. "Aller ailleurs? Est-ce que Paris en a parlé avec le CIO? Non, on n'a pas parlé de ce plan."

Article original publié sur RMC Sport