JO de Paris 2024: Bartoli juge "pas possible" d'emmener des enfants au village olympique

JO de Paris 2024: Bartoli juge "pas possible" d'emmener des enfants au village olympique

Clarisse Agbegnenou pourra-t-elle emmener sa fille au village olympique? La question se pose depuis que la judokate française a demandé à Emmanuel Macron la possibilité de pouvoir garder sa fille (née en 2022) au plus près d'elle pendant les Jeux olympiques cet été. "J’aimerais bien avoir ma fille avec moi au village olympique pour me sentir bien et être à fond dans ma dernière ligne droite", a ainsi souhaité la quintuple championne du monde. Mais pour Marion Bartoli, qui s'est exprimée à ce sujet dans Les Grandes Gueules du Sport sur RMC, cette requête ne serait pas une bonne chose.

"Ce n'est pas possible", estime l'ancienne joueuse de tennis. "Le village olympique, c'est 10.500 athlètes, 15.000 personnes qui vont loger. Ce n'est pas possible d'emmener un enfant dans cadre pareil. Ce serait même délétère pour l'enfant", juge la gagnante du tournoi de Wimbledon 2013.

Au tennis, une crèche pendant les tounois du Grand Chelem

Néanmoins, l'animatrice de Bartoli Time considère que les instances sportives françaises devraient faire en sorte de proposer un accompagnement pour les enfants des athlètes. Elle soumet notamment l'idée d'une "crèche à l'endroit où se déroule la compétition", comme c'est le cas dans les tournois du Grand Chelem au tennis. "Les mamans et papas se sentent bien, dans un cadre avec une logistique possible", observe-t-elle.

Sur le sujet, l'exemple de l'équipe de France féminine de football à la Coupe du monde 2023 est souvent cité. L'internationale Amel Majri avait en effet été autorisée à voyager en Australie avec sa fille. "Mais c'était dans un hôtel, nuance Marion Bartoli. Tu es dans une gestion en vase clos, ça reste une petite structure. Un enfant peut être géré là-dedans".

"Mais pas dans un village olympique, conclut Marion Bartoli. C'est énorme et colossal en matière d'organisation. Pour moi, l'endroit n'est pas recevable. En revanche, la demande l'est. Mais il faut une organisation plus adaptée".

Article original publié sur RMC Sport