JO de Paris 2024 : à Lille, les transports en commun en grève pour accueillir la flamme olympique

JO 2024 - Un accueil glacial. Sur le papier, le passage de la flamme olympique dans le département du Nord ce mardi 2 juillet a tous les ingrédients d’une fête : le flambeau doit poursuivre son périple d’Avesnes-sur-Helpe à Lille, avec des évènements organisés pour l’occasion et des relayeurs très enthousiastes, comme l’humoriste Dany Boon ou le footballeur Raphaël Varane.

Le parcours de la flamme olympique jour par jour de Marseille jusqu’à Paris, du 8 mai au 26 juillet

Pourtant, l’arrivée de la torche à Lille fait grincer des dents une partie des habitants : les syndicats des transports en commun. Et pour cause : les agents d’Ilévia, la société gérante du réseau lillois, ne sont toujours pas fixés sur leurs primes JO, comme le rapporte La Voix du Nord.

Les syndicats réclament cette prime depuis décembre 2023, pour compenser les congés qu’ils ne pourront pas prendre cet été en raison des Jeux olympiques. Alors que les négociations patinent toujours avec la direction, la date du 2 juillet a été symboliquement choisie par l’intersyndicale pour appeler à une « grève massive » et demander des garanties sociales « à la hauteur de l’évènement ».

Tramway, bus et métro perturbés

Les Lillois peuvent s’attendre à d’importantes perturbations ce mardi dans le métro, sur le tramway, mais également les lignes de bus. La fréquence des métros sera ralentie : une rame circulera toutes les 2 min 30 en journée pour la ligne 1, et une rame toutes les 3 minutes pour la ligne 2, indique la Voix du Nord. Du côté des bus, plus d’une dizaine de lignes ne circuleront pas, et le tramway tournera également au ralenti.

Sur la plateforme X (ex-Twitter), la CGT souhaite « bon courage » à Ilévia qui gère les deux lignes de métro et le tramway lillois, ainsi qu’à Keolis, en charge de la circulation des bus. « Votre mépris va avoir des conséquences sans précédent… Face à ce que nous subissons, les salariés s’unissent pour faire valoir leur droit à la reconnaissance du fruit de leur travail », tonne le syndicat.

Plus d’un million de spectateurs sont attendus dans la métropole lilloise pour assister aux épreuves olympiques de handball et de basketball. La CGT réclame une prime de 500 euros pour tous les salariés d’Ilévia, ainsi qu’une « prime de mobilisation » de 50 euros par jour travaillé pour le personnel programmé pendant la période des JO, du 27 juillet au 11 août.

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