JO 2024 : la Seine encore trop polluée à un mois du début des compétitions

À un mois des Jeux olympiques (26 juillet - 11 août), la Seine était toujours trop polluée pour y autoriser la tenue des épreuves de triathlon et de natation en eau libre, selon les résultats d'analyses publiées vendredi par la mairie de Paris.

La Seine était encore polluée à un mois de l'ouverture des JO, selon les relevés d'analyses publiées vendredi 28 juin par la mairie de Paris pour la semaine du 16 au 23 juin, au-delà des normes requises pour que s'y déroulent les épreuves olympiques.

"La qualité de l'eau reste dégradée du fait d'un contexte hydrologique défavorable : pluies, débit élevé, faible ensoleillement, températures en dessous des normes de saison et d'une pollution venue de l'amont", a fait savoir la mairie.

"On s'attend à ce que les choses s'améliorent cette semaine compte tenu de la météo", a commenté de son côté la préfecture de la région Île-de-France auprès de l'AFP. Le préfet de région, Marc Guillaume, avait prévenu que le fleuve ne serait pas baignable début juillet du fait du débit du fleuve.

Un débit du fleuve six fois plus important que d'ordinaire

La concentration des deux bactéries fécales sur laquelle est basée la réglementation pour autoriser la baignade affichait des valeurs en forte hausse par rapport aux deux premières semaines de juin, avec des pics très élevés entre le 18 et le 20 juin.

Le plan B consiste à reporter de quelques jours les épreuves, sans changer de lieu.

Avec AFP


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