JO 2024 : « À Kiev, on s’entraîne tous les jours sous les missiles russes »

La flamme olympique s'est envolée de Marseille, passant de main en main depuis Notre-Dame-de-la-Garde pour rejoindre la Corniche et le Vieux-Port, puis s'arrêter quelques instants au Mucem. Sur l'esplanade qui domine le Musée des civilisations méditerranéennes et la grotte Cosquer, là où s'est amarré le Belem après avoir traversé la mer depuis Athènes, ce sont 28 athlètes européens qui déboulent d'un coup.

Parmi les 28 athlètes du relais européen, Mariia Vysochanska, gymnaste ukrainienne.

On y reconnaît le Français Jean Galfione. Tous les autres sont tchèque, bulgare, italien ou finlandais. Et puis devant, un immense sourire, des yeux bleu clair qui retiennent mal leur émotion. Star de la gymnastique ukrainienne et grand espoir de médaille, Mariia Vysochanska a été symboliquement désignée capitaine de ce relais européen et c'est elle qui s'apprête à transmettre la flamme au double champion du monde de descente à ski, Cyprien Sarrazin. Au moment où s'échange le feu entre les torches montent des « Ukraine ! Ukraine ! » derrière les barrières. Ce sont les ministres Amélie Oudéa-Castéra (Sports) et Sabrina Agresti-Roubache (Ville) qui enflamment le public.

Un relais et une pagaille d'émotion

Maria, dont le père se trouve sur le front ukrainien, essaie de calmer ses émotions qui débordent. « Vous savez, c'est un honneur que nous fait la France de faire partie symboliquement de l'Europe en ce jour si spécial. Cela nous donne beaucoup d'espoirs et va même au-delà [...] Lire la suite