JO 2024: en Égypte, le foot est roi, l'haltérophilie est reine

Reine d'Afrique du football avec un palmarès record à la CAN pour son équipe nationale, l'Égypte a, un temps, connu des lettres de noblesse en haltérophilie. Un amour qui prend racine dans l'histoire du pays et qui a eu le mérite de garnir l'armoire à médailles olympiques avec plus d'un tiers de la moisson. Après des décennies dorées et deux ans de suspension pour une affaire de dopage, l'haltérophilie égyptienne est de retour aux Jeux olympiques à Paris 2024.

L’Égypte se dirige vers sa 23e participation aux Jeux olympiques d'été à Paris, pour 31 médailles. Parmi ces breloques, pas moins de onze proviennent de l’haltérophilie, dont cinq en or, et ce, alors que le pays n’a décroché que huit fois le plus beau des métaux. Alors, que vient faire ce sport où la force est reine, dans une nation où le club de football Al Ahly et la sélection nationale font office de rois d’Afrique en termes de palmarès ?

Stéphane Hatot est collectionneur d’objets de sports, féru d’haltérophilie et également président de la Fédération française de force. Fin connaisseur de l’histoire de ce sport, il a évidemment observé les athlètes égyptiens jouer des coudes avec les plus grandes nations sur la scène olympique, et ce, dès les années 1920. « L’Égypte a des athlètes qui rivalisaient déjà avec les Français avant la Seconde Guerre mondiale, alors que la France dominait l’haltérophilie », souligne-t-il.

Un sport aux racines antiques


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