JO 1912 : un marathonien japonais perdu dans Stockholm

Dans le peloton qui s’élance à 13 h 48 devant le roi de Suède et la foule du stade olympique, on trouve Shizo Kanakuri. Ce Japonais de 21 ans a découvert la course de fond moins d’un an auparavant, en remportant facilement l’épreuve de sélection dans son pays avec un temps tout à fait honorable. En 1912, il fait donc partie, avec le sprinter Yahiko Mishima, de la première délégation olympique japonaise de l’Histoire.

L’ arrivée à Stockholm des deux compères a été très laborieuse ! Ces sportifs du pays du Soleil-Levant ont dû traverser l’Asie et l’Europe, par bateau et par train, via le Transsibérien. Un voyage épique de dix-huit jours, financé par une souscription organisée dans leur pays. Pour tenter de garder sa condition physique, Shizo Kanakuri profite de chaque arrêt pour courir autour de la gare. Il applique son programme à la lettre. C’est exténué qu’il arrive en Suède le 2 juin : il lui faut cinq jours pour récupérer et reprendre l’entraînement. Le pauvre a du mal à s’habituer à l’alimentation scandinave, bien différente de la nourriture japonaise. Ah, on allait oublier : Kanakuri essaie aussi de boire le moins possible, alors qu’on frise la canicule. « Les concurrents japonais croyaient à l’époque que la transpiration fatiguait les coureurs, explique l’historien Kazuo Sayama dans le Japan Times. La seule façon d’éviter de transpirer était de se déshydrater : c’est ce qu’a fait Kanakuri ! »

Sous un soleil de plomb, les coureurs tombent comme des mouches. L’athlète portugais, (...)

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