Jim Carrey tout-puissant

Jim Carrey est un type fou qui joue au fou. Résultat : il joue super bien. Maître en fêlés du casque, il excelle dans le loser schizo qui, un ... matin, réveille la bête en hibernation et fait tout péter. Depuis The Mask, à chaque année son remake. On se fout de l’histoire et encore plus du casting pourvu que le taré revienne à Carrey. Dans Bruce tout-puissant, ce virtuose de la grimace est Bruce Nolan, journaliste pour une télé locale où il assure «en direct» la présentation du «plus gros cookie du monde !» L’humiliation de trop et hop, notre gentil reporter pète un plomb. Bonus du scénariste, Bruce a droit de faire joujou à la place de Dieu (Morgan Freeman, classe) qui a posé une semaine de RTT. Du jour au lendemain, sa femme grimpe aux rideaux et se découvre deux bonnets D. On le répète, sans Carrey, même un producteur sous acide n’aurait pas mis un dollar dans le projet. Mais Jim a dit oui et rien que pour ça, il mérite autre chose que l’étagère «navets/comédies romantiques» de mon loueur de DVD.

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