Jim Carrey les fesses à l'air : le film de ses débuts qu'il préférerait sans doute oublier

Action Press / Bestimage
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Avant de devenir la star du Truman Show ou de Man on the Moon, Jim Carrey a débuté tout en bas de l'échelle et a dû batailler pour arriver au rang de star comique de Hollywood au milieu des années 90. C'est dans ces années de galère qu'il va tourner un film qu'il considère comme une sorte d'erreur de jeunesse.

Car en 1981, Jim Carrey galère. Il vient d'être refusé au Saturday Night Live, et vivote entre son spectacle d'imitations sur scène, et un projet de téléfilm (Introducing... Janet, plus tard rebaptisé Rubberface) qu'il doit tourner pour la chaîne canadienne CBC. On lui propose alors un petit rôle dans un projet intitulé All in Good Taste, signé du Canadien Anthony Kramreither.

Après plusieurs années à produire des films en indépendant, pour maintenir sa firme financièrement à flot, Kramreither a tourné des documentaires incluant de la nudité (Mondo Strip, Mondo Nude). C'est cette histoire personnelle qu'il met dans le scénario de All in Good Taste.

On y suit donc un réalisateur ne trouvant personne pour financer son grand film dénonciateur des conditions dans lesquelles se passent les adoptions d'enfants. A la place, on lui propose plutôt des films érotiques ou de filmer le monde du striptease. Il refuse, mais subit du chantage de la part du producteur et finit par accepter.

Carrey est présent environ dix minutes de film, et interprète Ralph Parker, le photographe qui suit le réalisateur (joué par Jonathan Welsh) dans sa découverte du monde du nu. L'acteur ne prononce pas un mot dans ses scènes, qui se déroulent dans une sorte de camp nudiste. La consigne étant de se mettre nu, il s'exécute mais on l'aperçoit souvent en arrière-plan, moins exposé à l'image, comme s'il était assez gêné par la situation.

Le film est très bizarre, ne sachant visiblement pas sur quel pied danser. Semblant vouloir dénoncer les metteurs en scène qui ajoutent de la nudité pour vendre leurs films, All in Good Taste fait la même chose, proposant des moments racoleurs, et le nudisme est tantôt vu avec bienveillance tantôt moqué et simplement réduit à du voyeurisme gratuit.

Des images de Mondo Strip et Mondo Nude, films précédents du réalisateurs, sont d'ailleurs utilisées pour illustrer une grande partie des scènes nues ou de stripteases, et le scénario tient sur un coin de table.

Tourné en 1981, All in Good Taste n'est sorti qu'en 1983, alors que Carrey était déjà plus connu au Canada. Il ressortira évidemment en vidéo avec le visage de l'acteur mis en avant sur la jaquette, afin d'attirer le public.

A réserver uniquement aux complétistes de Jim Carrey.

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