Les jeux sont faits pour les top jobs européens

Ursula von der Leyen lors de son premier mandat de présidente de la Commission, le 23 avril 2024, au Parlement européen.  - Credit:Jean-Francois Badias/AP/SIPA / SIPA / Jean-Francois Badias/AP/SIPA
Ursula von der Leyen lors de son premier mandat de présidente de la Commission, le 23 avril 2024, au Parlement européen. - Credit:Jean-Francois Badias/AP/SIPA / SIPA / Jean-Francois Badias/AP/SIPA

Les pronostics se sont confirmés ! Ursula von der Leyen sera bien la candidate proposée par le Conseil européen à la fin de la semaine pour un second mandat à la tête de la Commission. Les six négociateurs des trois familles politiques de la majorité, PPE, S&D et Renew, sont tombés d’accord, mardi 25 juin au matin, à la suite d’une visioconférence. Les deux autres top jobs sont pour le socialiste portugais Antonio Costa pour la présidence du Conseil et Kaja Kallas, la Première ministre estonienne, pour le rôle de haut représentant pour les relations extérieures de l'Union.

Antonio Costa effectuera son mandat pour deux ans et demi, selon le traité. Il est renouvelable une fois. Un accord a été trouvé pour qu'il ne soit pas contesté au président du Conseil européen d'effectuer un second mandat. C'est une pratique dont Charles Michel, l'actuel président, avait profité.

Giorgia Meloni consultée mais sans poids réel

Chacune des trois familles majoritaires s'y retrouve. Cet accord tient compte d'un équilibre géographique : le Sud avec Antonio Costa, l'Est avec Kaja Kallas et l'Ouest avec l'Allemagne. Pour défendre ses couleurs, le PPE avait désigné deux négociateurs, le Polonais Donald Tusk et le Grec Kyriakos Mitsotakis. Pour les sociaux-démocrates, c'est l'Allemand Olaf Scholz qui faisait tandem avec l'Espagnol Pedro Sanchez. Et, pour les libéraux Renew, Emmanuel Macron a partagé la tâche avec son ami néerlandais Mark Rutte.

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