"Je suis en train de perdre ma jambe" : une mère de famille attaquée dans son jardin par deux rottweilers

Les deux animaux s'étaient échappés d'un élevage canin situé à proximité (Photo : Getty Images/iStockphoto)

Quelques mois après les faits, le propriétaire des chiens a été condamné pour cette agression qui a valu pas moins de 17 cicatrices à la victime.

Alors qu'elle pensait être en sécurité chez elle, elle a été sauvagement agressée par surprise. Après la violente attaque de chiens subie par une mère de famille résidant à Saint-Marcel-de-Félines (Loire), le propriétaire des animaux mis en cause a été condamné en justice, ce mardi 23 mai au tribunal de Roanne.

"Je suis en train de perdre ma jambe"

Comme le rapporte Ouest France, qui s'appuie sur des informations de L'Echo Républicain, les faits se sont produits dans la nuit du 12 au 13 juillet 2022. La victime, qui s'apprêtait à partir en vacances, était en train de ranger des valises dans le coffre de sa voiture lorsque deux rottweilers surgis de nulle part se sont jetés sur elle et se sont "acharnés sur ses jambes".

Tout en se débattant, la quadragénaire a alors réussi à contacter les secours. Selon le quotidien régional, elle aurait notamment expliqué au téléphone : "Ils sont en train de me bouffer jusqu’à l’os. Je suis en train de perdre ma jambe." A leur arrivée sur place, les secouristes ont trouvé la maman grièvement blessée et l'ont immédiatement transférée vers un hôpital.

Douze mois de prison pour le propriétaire des chiens

Après trois heures d'opération, les jambes de la victime ont pu être sauvées. Celle-ci a toutefois gardé d'importantes séquelles de ce cauchemar éveillé : 17 cicatrices, mais aussi un "lourd traumatisme psychologique". À la suite de cette attaque, une enquête a été menée, qui a permis de démontrer que les deux chiens qui l'avaient attaquée s'étaient préalablement échappés d'un élevage voisin.

Le propriétaire de cet élevage canin a donc été traduit en justice il y a quelques jours et finalement condamné à douze mois de prison, ainsi qu'à une amende de 150 euros. Considérés comme "très dangereux", les deux chiens mis en cause, un mâle et une femelle, ont été placés à la SPA.

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