James Bond a bien failli ne pas porter ce prénom, révèle une nouvelle biographie de Ian Fleming

Daniel Craig, ici dans « Skyfall », en 2012.
Francois Duhamel / Danjaq, LLC, United Artists Corporation, Columbia Pictures Industries, Inc. Daniel Craig, ici dans « Skyfall », en 2012.

CINÉMA - Et si 007 ne s’était pas appelé James Bond ? Cette réalité a bien failli exister, d’après une nouvelle biographie du créateur de l’espion le plus connu de la planète, l’écrivain britannique Ian Fleming, qui doit paraître dans les librairies anglophones au début du mois d’octobre.

Dans Ian Fleming : The Complete Man, son auteur, le romancier et biographe britannique Nicholas Shakespeare, assure que le célèbre agent était à deux doigts de s’appeler… Rodney, et non James. L’information a été révélée, ce lundi 25 septembre, par le Times, qui a eu accès au livre en avant-première.

Un nom qui ne vient de pas de nulle part. Cet homme, Rodney Bond, a vraiment existé et a une certaine importance dans le cœur de Ian Fleming. Et pour cause : il aurait sauvé la vie de son frère, Peter Fleming. L’ex-lieutenant de l’armée britannique, qui est décédé en 1971, était en mission en Grèce quand l’Allemagne nazie a envahi le pays. Mais alors qu’il tentait de s’enfuir, Peter Fleming a été blessé par une explosion. Par chance, il a envoyé un message en morse vers la Crète pour trouver de l’aide.

James ou Rodney ? Ian Fleming a tranché

Un officier du MI6 l’a reçu. C’était le fameux lieutenant Rodney Clarence Mortimer Bond. Malgré le danger, celui-ci a pris alors la décision de se rendre au secours de Peter Fleming et son entourage au moyen d’un bateau de pêche, et les a sauvés.

Bien des années plus tard, après avoir terminé le premier des douze romans de sa saga, Ian Fleming aurait demandé à son frère de l’aider à trouver un nom à son héros. « Essaye Bond », lui aurait répondu ce dernier. Ian Fleming a été conquis, mais encore fallait-il lui trouver un prénom.

C’est ainsi que lui est venue l’idée de James, comme James Bond, un ornithologue américain dont il avait lu un livre. « Je cherchais un nom qui sonnait vrai, avait déclaré de son vivant Ian Fleming dans une interview au magazine Rogue. Je me suis alors souvenu de ce livre et j’ai pris le nom complet de son auteur. » Avec en plus un soupçon d’histoire familiale donc.

À voir également sur Le HuffPost :

Au couronnement de Charles III, James Bond aura une nouvelle mission : sauver la cérémonie

«Sean Connery était le meilleur James Bond»: le cinéma rend hommage à l’acteur