J. K. Rowling défie la police écossaise de l’arrêter pour ses propos sur les femmes transgenres

J. K. Rowling à la première des « Animaux fantastiques : Les Secrets de Dumbledore » en mars 2022.  - Credit:Avalon / Starface
J. K. Rowling à la première des « Animaux fantastiques : Les Secrets de Dumbledore » en mars 2022. - Credit:Avalon / Starface

J. K. Rowling n'a pas accueilli avec joie la nouvelle loi votée en Écosse sur les discriminations. Le Hate Crime and Public Order Act 2021 inscrit dans la législation « l'incitation à la haine » envers des individus pour leur âge, leur handicap, leur religion, leur orientation sexuelle, leur identité transgenre ou l'intersexualité. Ce qui scandalise l'autrice de la saga Harry Potter, c'est que les femmes ne font pas partie de la liste des personnes discriminées pour ce qu'elles sont.

Le gouvernement mené par le Premier ministre Humza Yousaf ne les a cependant pas oubliées. Les femmes devraient bénéficier d'une protection légale spécifique dans une autre loi sur la misogynie qui sera votée ultérieurement. Pour J. K. Rowling, qui ne considère pas les femmes transgenres comme étant « biologiquement » de sexe féminin et qui est régulièrement accusée de transphobie, c'est une preuve que « les sentiments des hommes » passent en premier.

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Les hommes d'abord

« Les législateurs écossais semblent avoir accordé plus d'importance aux sentiments des hommes qui interprètent leur idée de la féminité, même de manière misogyne ou opportuniste, qu'aux droits et libertés des femmes et des jeunes filles », a-t-elle écrit sur X (ex-Twitter).

J. K. Rowling refuse que les femmes transgenres soient considérées légalement comme des femmes. Elle défend depuis de nombreuses années l'idée que certains hom [...] Lire la suite