"J'étais fatiguée, très troublée" : Clarisse Crémer (skippeuse) sans filtre sur les difficultés liées à la naissance de son enfant

<p dir="ltr"><span>Clarisse Crémer évoque les difficultés des derniers mois</span></p>
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Clarisse Cremer à son arrivée aux Sables d'Olonne lors de la 9ème édition de la course Vendée Globe. Elle est la première femme à passer la ligne d'arrivée, en 12ème position, avec le meilleur temps d'une skipper dans l'histoire du Vendée Globe . © DPPI / Panoramic / Bestimage - © BestImage, Dppi / Panoramic / Bestimage

Soulagée et heureuse d'avoir retrouvé un sponsor et un bateau, Clarisse Crémer s'est confiée au Parisien sur les difficultés d'allier la maternité avec son métier de skippeuse. Malgré les contraintes, la Française devrait bien être au départ du Vendée Globe l'an prochain.

C'est un véritable soulagement pour Clarisse Crémer et ses nombreux fans. En février dernier, la skippeuse française de 33 ans annonçait sur les réseaux sociaux la fin de son contrat avec son sponsor principal, Banque Populaire. Pour elle, pas de doute, c'est sa maternité qui a poussé la banque française à mettre fin à leur partenariat. "Je suis sous le choc, d'autres projets lancés bien plus récemment continuent pourtant sans sourciller. Il restait 2 saisons complètes et 4 transatlantiques pour revenir au niveau, j'étais à fond pour finir ma rééducation au plus vite", écrivait-elle notamment.

Un message qui a fait énormément de bruit, au point que le skipper gallois Alex Thomson, légende des sports nautiques, ne décide de racheter le bateau de Clarisse Crémer. L'Occitane a de son côté pris la décision de devenir le sponsor principal de la native de Paris et elle devrait donc bel et bien être au départ de la prochaine édition du Vendée Globe, dont le départ aura lieu le 10 novembre 2024. Un véritable soulagement pour celle qui a établi le record du meilleur temps féminin du tour du monde sans escale lors de la dernière édition. "À l'époque, sans sponsor et sans bateau, j'avais l'impression d'être au pied d'une montagne et j'avais du mal à me projeter sur le fait que ce soit possible", se remémore la skippeuse dans un entretien accordé au Parisien le 19 avril.