Italie : manger une glace est désormais interdit sur ces plages de Sardaigne

Sur ce petit bout de terre rattaché à la Sardaigne, manger une glace peut ruiner vos vacances.

Sur ces plages de Sardaigne, manger une glace est désormais interdit (Crédit : Getty Images)

Châteaux de sable prohibés, visites limitées en temps, tenues vestimentaires scrutées… Certaines destinations, souvent las du tourisme de masse, n’hésitent pas à "maltraiter" les visiteurs avec des interdictions plus absurdes les unes que les autres. Le but ? Réguler le surtourisme pour protéger des sites naturels exceptionnels et inciter les touristes à aller voir ailleurs. En mai dernier, Portofino, un petit village italien de 400 habitants à une trentaine de kilomètres de Gênes, interdisait tout simplement aux touristes de s'arrêter de marcher.

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Dans le même registre, la municipalité de l’île de Sant’Antioco, rattachée à la Sardaigne, n’a pas fait dans la demi-mesure en publiant début juillet un décret avec une série de 23 activités interdites pour préserver ce joyau naturel de la Méditerranée, relate Il Messaggero. L’interdiction de déguster une glace, d’un pique-nique sur la plage et de faire du sport (football, raquettes...) figurent en tête de liste des mesures les plus impopulaires.

L’amende peut monter jusqu’à 500 euros

À Sant’Antioco, utiliser des pierres pour stabiliser son parasol ou encore voler du sable peut aussi vous coûter très cher. L’arrêté communal publié le 3 juillet dernier prévoit une amende de 25 à 500 euros en cas d’infraction avérée. Inutile de vous dire que la pilule a du mal à passer chez les touristes et même les locaux. "Cela signifie que nous ne pouvons rien manger même si nous passons toute la journée sur la plage ? Mes enfants et moi ne pouvons pas acheter de la glace et la manger sous notre parasol ?", s’interroge un habitant de Sant’Antioco dans des propos rapportés par le Daily Mail.

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Critiqué de toute part, le maire Ignazio Locci assume pleinement sa décision. "Si cela peut aider les gens à respecter les règles, alors oui, je suis absolument contre le fait que vous mangiez n'importe quoi sur la plage", assure l’édile. Et d’ajouter comme un point final à sa justification : "Nous continuons de voir de véritables banquets en bord de mer avec d'énormes pastèques, des lasagnes et du pain de mie." Pas certain que les commerçants de Sant’Antioco partagent l'avis de leur maire.

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