IST et expatriation : comment se protéger, même à l’étranger ?

Syphilis, chlamydia, hépatites B et C, VIH… Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont nombreuses. Évidemment, une contamination peut arriver aussi à l’étranger, et il est parfois plus compliqué de se soigner : on connaît mal le système de santé local, on ne sait pas par quoi commencer ni où aller…

La prévention avant tout

En mars 2024, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a alerté sur une hausse des cas d’IST en Europe. Par exemple, en 2022, les cas de gonorrhée avaient augmenté de 48 % par rapport à l’année précédente, et les cas de syphilis de 34 %. L’occasion de rappeler qu’une infection peut arriver lors d’un rapport avec n’importe qui et où qu’on soit dans le monde, et que le meilleur moyen de l’éviter est de se protéger :

  • Se protéger : aujourd’hui encore, on dit que la seule méthode qui protège des IST est le préservatif (interne ou externe). Malheureusement, celui-ci ne s’adapte pas à toutes les sexualités ni à toutes les pratiques. SOS Homophobie a édité un manuel récapitulant les différentes pratiques contaminantes et les autres moyens de se protéger, comme la digue dentaire ou les gants par exemple.

  • Anticiper avant son expatriation : même si vous trouverez certainement de quoi vous protéger sur place, si vous avez vos habitudes en France, vous pouvez constituer un petit stock pour partir. Notamment, pour les jeunes de moins de 26 ans, les préservatifs, à demander en pharmacie avec la Carte Vitale, sont gratuits. Et remboursés à 60 % pour les plus de 26 ans qui demandent une ordonnance à leur médecin !

Où se faire dépister ?

Certains symptômes étant invisibles, la seule façon de savoir s’il y a une infection est de se faire dépister :

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