Isère : après avoir suivi Google Maps, un cycliste se retrouve piégé toute une nuit sur une falaise

Le malheureux vététiste a finalement été secouru après avoir passé 10 heures en mauvaise posture, au dessus d'un ravin d'une centaine de mètres.

Une mésaventure qui devrait lui passer le goût des sorties en VTT sur des chemins de montagne qu'il ne connaît pas. Un jeune homme de 17 ans a frôlé la mort, ce lundi 24 octobre près de Grenoble (Isère), après avoir tenté de suivre avec son vélo un itinéraire Google Maps qui l'a amené sur un terrain impraticable.

Il se retrouve coincé sur une via ferrata et contacte lui-même les secours

D'après les informations de France Bleu, le jeune homme était parti en fin d'après-midi avec l'objectif de rejoindre des amis qui se trouvaient dans le massif de la Chartreuse. Le cycliste a toutefois rapidement constaté que le chemin conseillé par son application GPS était particulièrement difficile, avec notamment des montées abruptes, étroites et dangereuses.

Au bout d'un moment, le jeune vététiste a donc décidé d'abandonner sa monture et de poursuivre son chemin à pied en passant par une via ferrata fermée pour la nuit. Une très mauvaise idée. "Il s'est retrouvé dans un endroit inaccessible", explique le brigadier Philippe Magnin, de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS) Alpes, qui a été contactée dans la soirée par le jeune homme lui-même, via son téléphone portable.

Une opération de recherche très délicate

"Les camarades ont marché toute la nuit pour essayer de le trouver mais ne l'ont pas trouvé", raconte le gendarme. D'après France Bleu, le garçon s'était en effet réfugié "sur un éperon rocheux rendu humide par la pluie, qui surplombait 100 à 150 mètres de vide". Il a finalement été localisé le lendemain matin, grâce à l'intervention d'un hélicoptère de la Sécurité Civile.

Un dispositif de sauvetage a donc été mis en place et le cycliste perché a fini par être secouru, après une dizaine d'heures passées dans cette posture pour le moins inconfortable, en se tenant à des touffes d'herbe. "Il a eu beaucoup de chance, a commenté Philippe Magnin, toujours cité par France Bleu. Il s'est accroché à la vie et, jusqu'au bout, il y a cru. S'il avait glissé, ça aurait été fatal. Il va peut-être mettre plusieurs jours avant de réaliser qu'il est passé près de la catastrophe."

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