Isère: une gendarme volontaire de 18 ans sauve la vie d'un nouveau-né en train de s'étouffer

À tout juste 18 ans, Maëlys Saint-Denis peut déjà se vanter d'avoir sauvé une vie. La jeune gendarme volontaire, arrivée à la brigade du Pont-de-Claix (Isère) depuis moins d'un mois, est venue au secours d'un nouveau-né qui était en train de s'étouffer, en début de soirée, mercredi 6 décembre.

"Nous étions en patrouille dans la commune et avons été appelés par le centre opérationnel. (...) On a couru jusqu'au véhicule, on s'est transporté sur les lieux", se remémore la jeune fille au micro de BFMTV. Arrivé au domicile, l'équipe de trois gendarmes tombe sur la mère du nourrisson ainsi que la grand-mère, en détresse face à un bébé qui devient bleu et qui ne respire pas.

Cinq claques dans le dos

"Je l'ai retourné. Je lui ai donné cinq claques dans le dos et au moment de commencer un massage cardiaque (...) j'ai constaté qu'elle avait eu un souffle et donc j'ai vu qu'elle reprenait sa respiration et qu'elle redevenait un petit peu consciente", détaille la jeune gendarme volontaire auprès de nos confrères de France Bleu Isère. Les secours sont ensuite arrivés sur les lieux et ont pu prendre le relais.

Le geste de bravoure était une première "sur un si petit nourrisson" pour Maëlys, mais cette dernière avait été "confrontée à des situations similaires" lorsqu'elle était sapeur-pompier volontaire, concède-t-elle sobrement au micro de BFMTV, tout en admettant avoir ressenti du stress. La jeune-fille avait, par ailleurs, suivi une formation de secourisme.

"Je ne me voyais pas repartir sans lui avoir sauvé la vie, sans avoir fait le nécessaire, c'était une obligation pour moi", explique Maëlys.

"Du fond du cœur, je la remercie"

Le bébé a d'abord été conduit à l’hôpital de Grenoble pour être placé en observation, mais se porte bien, rapportent nos confrères du Parisien. "À 18 ans, elle a eu beaucoup de sang-froid, de courage. Du fond du cœur, je la remercie d’avoir sauvé ma fille. C’est un miracle de Noël avant l’heure", a salué la maman du nourrisson sauvé in extremis dans les colonnes du journal local.

La mère de famille n'est pas la seule à souligner le courage de Maëlys, qui reçoit, depuis quelques jours, des compliments venus de tous horizons et dont l'histoire s'est propagée sur les réseaux sociaux. "Je ne suis pas du tout habituée à ça, c'est très étrange", souligne celle qui, après ces fortes émotions, compte bien passer son concours de sous-officier pour intégrer durablement la gendarmerie nationale.

Article original publié sur BFMTV.com

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