En Isère, un concert « néonazi » tenu malgré les interdictions préfectorales

En Isère, un concert « néonazi » tenu malgré les interdictions préfectorales
SAMEER AL-DOUMY / AFP En Isère, un concert « néonazi » tenu malgré les interdictions préfectorales

FRANCE - Un concert dont les organisateurs font « la promotion de musique néonazie » a eu lieu mardi soir dans un restaurant près de Lyon malgré deux arrêtés d’interdictions, a indiqué la préfecture de l’Isère à l’AFP.

Le concert « Rock anti wokisme » s’est déroulé à Saint-Quentin-Fallavier, à une demi-heure au sud-est de Lyon dans le nord de l’Isère, a-t-elle dit, confirmant une information du quotidien régional Le Dauphiné Libéré.

Suite à des articles annonçant la tenue de ce concert aux alentours de Lyon, les préfectures du Rhône et de l’Isère avaient adopté samedi des arrêtés pour l’interdire dans les deux départements, afin de prévenir les « troubles à l’ordre public ».

Jusqu’à six mois d’emprisonnement et 7.500 euros d’amende

Le concert, dont les organisateurs « participent assidûment au réseau de promotion de musique néonazie », pourrait « donner lieu à des propos incitant à la haine raciale » et « à l’apologie des crimes commis par les nazis durant la Seconde guerre mondiale, notamment la Shoah », selon les deux textes.

D’après Le Dauphiné Libéré, de 200 à 300 personnes ont tout de même assisté à l’évènement dans un restaurant loué pour des soirées privées le week-end. Son gérant a assuré au journal avoir été « piégé » et a condamné « dans le contenu, la forme ou la fréquentation » le concert.

Les organisateurs encourent six mois d’emprisonnement et 7.500 euros d’amende, les participants une contravention de quatrième classe, s’ils sont identifiés.

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