INFO BFMTV. Mort de Thomas à Crépol : 3 des 11 suspects vont être remis en liberté, un autre va être déféré

Comme l'a appris BFMTV ce jeudi 14 mars, 3 suspects sur 11 dans l'affaire de la mort de Thomas à Crépol (Drôme) vont être remis en liberté. Un autre est déféré en vue de sa mise en examen.

L'enquête progresse. Ce jeudi 14 mars, 3 suspects sur les 11 personnes interpellées dans le cadre de la mort du jeune Thomas à Crépol (Drôme) vont être remis en liberté, comme l'a appris BFMTV d'une source proche du dossier. L'un des 11 suspects va, pour sa part, être déféré en vue de sa mise examen.

Dans le détail, ces 4 personnes étaient bien présentes à la soirée lors de laquelle le lycéen de 16 ans a trouvé la mort, poignardé lors d'une fête de village. D'après nos informations, les 4 contestent toutefois avoir participé aux crimes. Les 3 sont relâchés car les gendarmes n'ont pas d'éléments laissant à penser qu'ils ont participé aux violences.

Les autres devraient connaître leur sort au maximum vendredi matin, car les 96 heures de garde à vue seront arrivées à leur terme.

Les 11 personnes, interpellées le 11 mars, sont Françaises et résident à Romans-sur-Isère ou dans les environs. La plupart sont connues pour des délits mineurs.

Une enquête complexe

Jusqu'à présent, neuf personnes, dont trois mineurs, ont été mises en examen. Six d'entre elles, dont deux mineurs, avaient été placées en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention, tandis que trois, dont un mineur, avaient été placées sous contrôle judiciaire.

L'enquête n'a toujours pas permis de déterminer qui a porté le coup fatal. Cette enquête est notamment complexe au vu du nombre de témoins auditionnés. La foule présente ce soir-là, probablement alcoolisée, peut brouiller certaines pistes.

Sur place, les lieux n'étaient pas équipés de vidéo-surveillance et les suspects n'ont pas révélé d'informations durant leurs auditions. Enfin, la scène de crime a totalement été piétinée par les nombreuses personnes, complexifiant une nouvelle fois le travail des enquêteurs.

Article original publié sur BFMTV.com