"Infinity repeating", l’inédit des Daft Punk, dévoilé au Centre Pompidou

Réalisé en collaboration avec Julian Casablancas, le chanteur des Strokes, ce titre inédit devait initialement sortir il y a dix ans, dans l’album « Random access memories ».

Deux ans après la séparation du groupe mythique, un titre inédit dévoilé en avant-première mondiale au Centre Pompidou. Ce jeudi 11 mai à Paris, quelques centaines de chanceux ont pu découvrir « Infinity Repeating », un morceau planant initialement composé pour le dernier album des Daft Punk, Random access memories, sorti en 2013 il y a dix ans, mais qui n’avait pas été gardé dans la version finale.

D’une durée de quatre minutes quinze et sans refrain, le titre, réalisé en collaboration avec, Julian Casablancas, le chanteur des Strokes, rappelle − comme le fait justement remarquer France Inter − d’autres morceaux de leur dernier disque, comme « Motherboard » ou « Fragments of Time ». La voix de la star des Strokes y accompagne l’instrumentale du début à la fin, et se mêle avec douceur aux sonorités robotiques caractéristiques du duo français.

Il était possible d’écouter le titre inédit des Daft Punk à trois endroits différents du Centre Pompidou ce jeudi soir : dans le forum, où le clip officiel doit être diffusé en boucle toute la soirée ; dans la salle de cinéma et enfin dans l’une des galeries du musée. Au sein de cette dernière, le centre culturel proposait une « écoute en ultra-haute-fidélité » avec « un équipement de plus de 30 enceintes et un système son conçu par les experts de l’Ircam (Institut de recherche et coordination acoustique/musique). »

Une écoute commentée le 9 juillet

Sur les écrans du Centre Pompidou, les spectateurs ont pu découvrir un clip minimaliste et envoûtant dans lequel un homme, tantôt squelette, astronaute ou encore scaphandrier, marche inlassablement et évolue au fil de ses pas. Vous pouvez en avoir un aperçu dans les vidéos ci-dessous, partagées sur Twitter par des confrères journalistes présents sur place.

« Infinity repeating » fait partie des neuf morceaux couchés sur bandes en 2013 et jamais diffusés - chutes de studios, démos, travaux préparatoires - garnissant la réédition augmentée pour les 10 ans de « Random access memories » qui sera publiée vendredi. Deux autres inédits sont déjà sortis. « The writing of Fragments of time » est un making-of sonore du morceau « Fragments of time ». Et « GLBTM » est une sorte de jam-session qui préfigure le titre « Give life back to music ».

Le Centre Pompidou compte dans l’histoire du duo casqué, séparé depuis 2021. C’est en effet à Beaubourg, autre nom du lieu, qu’ils découvrirent l’électro lors d’une soirée rave en 1992, un an avant leur formation. L’expérience musicale s’y poursuivra d’ailleurs le 9 juillet 2023, pour une « écoute commentée de l’album en intégralité sur le système ultra-haute-fidélité ».

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