Incidents OL-PSG: Le PSG condamne les violences et défend ses supporters

Plus de 24h après l'explosion de violence au péage de l'A1 entre supporters parisiens et lyonnais, le club de la capitale a finalement communiqué. S'il condamne les violences, il défend ses supporters "attaqués".

"Le Paris Saint-Germain condamne avec la plus grande fermeté les incidents survenus entre supporters avant la finale de la Coupe de France de ce samedi.

Le Club tient à préciser que ses supporters ont à cette occasion scrupuleusement respecté les modalités de déplacement de l’arrêté préfectoral avant d'être attaqués.

Ces comportements ne reflètent en aucun cas les valeurs de respect que le Club défend.

Le Paris Saint-Germain souhaite exprimer son soutien aux 20 blessés parisiens, dont trois sont actuellement hospitalisés, ainsi qu'au personnel du péage.

Dans l'attente de plus amples informations, le Paris Saint-Germain, qui a vu cinq des bus de ses supporters endommagés, se réserve le droit de déposer plainte. Le Club se tient à la disposition des autorités policières et préfectorales pour éclaircir les circonstances de ces incidents. Dans l'intérêt de tous, il appelle au calme et à un football solidaire et pacifique."

Des bus lyonnais au point de rendez-vous des Parisiens

Selon des éléments recueillis auprès de le préfecture du Nord, 18 bus parisiens et 15 bus lyonnais transportant les ultras, étaient attendus pour la rencontre classée à très haut risque.

Pour éviter tout risque de débordements, les autocars lyonnais avaient rendez-vous à 15H15 sur l'aire de Rumaucourt (Pas-de-Calais), sur l'A26, afin d'être escortés par 80 policiers CRS jusqu'au stade, distant d'une soixantaine de kilomètres.

Les bus parisiens devaient se retrouver sur une autre autoroute, 15 km plus loin et 1H15 plus tard: à 16H30 sur un parking du péage de Fresnes-lès-Montauban (Pas-de-Calais), sur l'A1, attendus là aussi par 80 policiers CRS.

C'est alors que le plan dérape, explique-t-on à la préfecture. "Sur les 15 bus d'ultras lyonnais, huit se sont stationnés sur l'aire de Fresnes-lès-Montauban avant l'arrivée des Parisiens", ne respectant pas le point de rendez-vous.

Article original publié sur RMC Sport