Incendie du domicile du maire de Saint-Brévin: deux personnes placées en garde à vue

Deux personnes ont été interpellées ce mercredi matin dans le cadre de l'enquête sur l'incendie criminel dont a été victime le maire de Saint-Brévin-les-Pins en mars.

Il s'agit de deux membres du collectif anti-Cada, proches de l'ultra-droite, a appris BFMTV d'une source proche de l'enquête. Ils s'étaient vantés d’être les auteurs de l’incendie criminel dont le maire de Saint-Brévin avait été victime.

Le 22 mars, le domicile du maire avait été visé par un incendie, alors que l'élu dormait chez lui avec son épouse. Le feu a détruit deux véhicules et endommagé une partie du bâtiment, sans faire de blessé.

Des manifestations à l'appel de l'extrême droite

Saint-Brévin-les-Pins est, depuis plusieurs mois, le centre de tensions consécutives à un projet de déplacer près d'une école élémentaire le centre d'accueil de demandeurs d'asile (Cada) qui avait ouvert dans la station balnéaire en 2016 après le démantèlement de la "jungle de Calais". Plusieurs manifestations contre ce projet y ont été organisées à l'appel de l'extrême droite.

Yannick Morez a annoncé sa démission en mai "pour des raisons personnelles", évoquant "l'incendie criminel perpétré à mon domicile" en mars dernier et un "manque de soutien de l'État".

La nouvelle maire, Dorothée Pacaud, est comme son prédécesseur la cible d'invectives de l'extrême droite depuis plusieurs mois et a choisi de porter plainte "à chaque fois que c'est judiciairement possible". Elle en a déjà déposé trois et a annoncé une quatrième lundi.

Article original publié sur BFMTV.com