Impôts : pour la déclaration de revenus, il ne reste que quelques heures si vous habitez ces 19 départements

Il reste moins de 48 heures pour déclarer ses revenus pour les habitants d’une vingtaine de départements. (photo d’illustration)
JOEL SAGET / AFP Il reste moins de 48 heures pour déclarer ses revenus pour les habitants d’une vingtaine de départements. (photo d’illustration)

IMPÔTS - C’est la deuxième « deadline » liée à la déclaration de revenus de l’année 2023. S’il est désormais trop tard pour envoyer sa version papier, il reste la solution numérique. Et le temps presse pour plusieurs millions de Français.

Pour les habitants des départements 1 à 19 qui déclarent en ligne, ils ont jusqu’à ce jeudi 23 mai, 23h59, pour s’acquitter de leur devoir administratif. Les départements 2A à 54 auront jusqu’au jeudi 30 mai, et les départements 55 à 95 ainsi que la France d’outre-mer jusqu’au 6 juin.

Comme c’est l’habitude désormais, rappelons que le formulaire est d’ores et déjà prérempli avec les informations de l’administration fiscale. Il vous reste à les vérifier et à les compléter : bénéficiez-vous d’un abattement forfaitaire ? Payez-vous une pension alimentaire ? Des dons à des associations ? Votre situation personnelle ou matrimoniale a-t-elle changé en 2023 ? Des « détails » à bien vérifier et qui sont de votre responsabilité.

Avec le prélèvement à la source, vous avez normalement déjà payé une partie ou la totalité de ce que vous devez aux Finances publiques. Cette année, le barème d’imposition a changé avec l’inflation, au 1er janvier 2024, revalorisé à 4,8 %. Il est résumé dans le tableau ci-dessous :

Le montant de votre impôt s’ajuste ensuite en fonction de différents facteurs, plafonnement du quotient familial, décote pour les revenus modestes, réductions et crédits d’impôt, ou éventuellement contribution sur les hauts revenus.

Attention à la majoration en cas de retard

Dans le cas où votre prélèvement à la source s’avérerait insuffisant, l’administration fiscale vous proposera deux solutions. Si la somme manquante est inférieure à 300 euros, elle vous sera prélevée en une fois. Si elle est supérieure, le prélèvement s’étalera entre septembre et décembre 2024.

Si vous êtes étudiants ou que vous avez moins de 25 ans, il y a par ailleurs quelques détails à ne pas oublier. Les indemnités de stages obligatoires de moins de 3 moins sont exonérées, tout comme les salaires perçus lors d’un apprentissage dans la limite de 20 815 euros, les APL, ou les bourses.

Le site du gouvernement précise également que si vous êtes âgés de moins de 25 ans au 1er janvier de l’année d’imposition, alors sont exonérés « les revenus perçus pour une activité salariée, exercée en parallèle de vos études (jobs étudiants, jobs d’été, etc.) si le total de ces revenus est inférieur ou égal à la limite annuelle de trois fois le montant mensuel du Smic (soit 5 204 € pour 2023) ».

Rappelons aussi que si vous déclarez vos revenus après la date limite en vigueur pour votre département, votre impôt sera majoré de l’une des pénalités suivantes :

  • 10 % en l’absence de mise en demeure. Celle-ci est l’acte par lequel un créancier exige du débiteur le remboursement d’une dette sous peine de versement de dommages et intérêts ;

  • 20 % en cas de dépôt tardif de la déclaration dans les 30 jours suivant la mise en demeure ;

  • 40 % lorsque la déclaration n’a pas été déposée dans les 30 jours suivant la réception d’une mise en demeure.

Des intérêts de retard sont aussi appliqués aux retardataires. Ils s’élèvent à 0,20 % de l’impôt dû par mois de retard (soit 2,4 % sur 1 an) et s’appliquent jusqu’au dernier jour du mois du dépôt de la déclaration de revenus.

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