Les images des premiers otages libérés déclenchent une vague d’émotion dans le monde entier

Les paroles de Yoni Asher, rapportées par The New York Times, sont un condensé de l’état d’esprit qui semble régner dans ces heures difficiles en Israël. Un mélange de soulagement et d’espoir, teinté d’un triste réalisme, et d’une invitation à en faire davantage.

“Il est permis de ressentir de la joie et de verser une larme. C’est humain, s’exclame ce père de famille qui vient de retrouver sa femme et ses deux filles. Mais je ne célèbre pas, et je ne vais pas le faire jusqu’au moment où le dernier otage sera relâché. À partir d’aujourd’hui, les familles des otages sont ma nouvelle famille.”

La femme et les deux filles de Yoni Asher font partie des 13 otages israéliens détenus par le Hamas qui ont été relâchés vendredi 24 novembre, dans le cadre d’un accord qui a également porté à la libération de dix Thaïlandais et un Philippin, qui eux aussi étaient tenus en captivité à Gaza depuis le 7 octobre. Pour pouvoir faire rentrer ces personnes, Israël a accepté de remettre en liberté 39 femmes et enfants palestiniens qui étaient détenus dans les prisons de l’État hébreu.

La famille de Yoni Asher avait été faite prisonnière par le Hamas dans le kibboutz de Nir Oz, située en proximité de Gaza, “tout comme 12 des 13 otages qui ont été libérés vendredi”, précise le média américain. Parmi ces personnes, toutes n’ont pas eu la chance de retrouver l’ensemble de leur famille, à l’image d’Hanna Katzir, 76 ans, qui avait d’abord été déclarée morte par le Hamas, et qui figure finalement parmi le groupe de personnes libérées. “Son mari, Rami Katzir, a été tué lors de l’attaque à Nir Oz, et son fils, Elad, a été également kidnappé et reste à Gaza”, indique le journal progressiste.

“Une profonde émotion en Israël”

Des familles divisées, ou certains rentrent chez eux, et d’autres restent captifs de l’autre côté de la frontière, voilà ce qui est arrivé également à Danielle Aloni. “Cette femme de 44 ans, avait été kidnappée à Nir Oz avec sa fille âgée de 5 ans, Emilia, nous apprend The Times of Israel. Elles ont été libérées après 49 jours de captivité, mais sa sœur, son beau-frère et leurs jumelles de trois ans sont toujours otages à Gaza.”

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