Ces images des inondations au Pakistan prises de l’espace sont alarmantes

Les images du satellite Copernicus nous montrent l’étendue des pluies diluviennes qui frappent le Pakistan.
ESA Les images du satellite Copernicus nous montrent l’étendue des pluies diluviennes qui frappent le Pakistan.

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Les images du satellite Copernicus nous montrent l’étendue des pluies diluviennes qui frappent le Pakistan.

ENVIRONNEMENT - Les inondations au Pakistan sont désormais visibles depuis l’espace. Ce mardi 30 août, le satellite Copernicus Sentinel-1 de l’Agence spatiale européenne (ESA) a cartographié l’étendue des pluies torrentielles qui ravagent le Pakistan.

Depuis juin, plus d’un millier de personnes sont mortes, selon le dernier décompte des victimes publié lundi 29 août par l’Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA). Et plus de 33 millions de personnes, soit un Pakistanais sur sept, ont été touchées. Des maisons, des terres cultivées et des infrastructures ont été emportées.

En cause, des fortes pluies de mousson, dix fois plus importantes que d’habitude. Ces précipitations sont même « sans précédent depuis trente ans », selon le Premier Ministre, Shehbaz Sharif. À tel point qu’aujourd’hui, plus d’un tiers du pays est sous l’eau.

L’Indus est devenu un lac de plusieurs kilomètres

Ce chiffre est désormais confirmé par ces images prises de l’espace. « La partie gauche de l’image Copernicus Sentinel-1 montre une vue large de la zone touchée et l’image de droite fait un zoom sur la zone située entre Dera Murad Jamali et Larkana », décrit l’agence spatiale.

On y voit également l’Indus qui coule depuis l’Himalaya, totalement sorti de son lit. Le fleuve s’est même transformé en lac de plusieurs kilomètres de large. Les couleurs bleues à noires sur l’image indiquent les endroits où les terres sont submergées.

Déjà fin août, le satellite de la société Planet, basée à San Francisco, a partagé sur Twitter des images « avant et après » de deux zones inondées par les eaux boueuses. La première montre la ville pakistanaise de Mianwali recouvertes par les flots et l’autre l’élargissement de Kaboul, la principale rivière à l’est du pays.

Ces cartes permettent aux autorités de surveiller la montée des eaux pour mieux faire face à la crise. Mais elles nous aident aussi à prendre conscience de la catastrophe. Les inondations au Pakistan sont un exemple concret de phénomènes météorologiques extrêmes qui, selon les experts, sont amplifiés par le changement climatique provoqué par l’homme.

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