En images : le Golden Gate, « pont des suicides », s’équipe pour éviter les morts

Il aura fallu vingt ans de bataille judiciaire pour qu’enfin le Golden Gate soit mieux sécurisé. En ce début d’année 2024, des filets anti-suicide ont été installés sur cette infrastructure de San Francisco, aux États-Unis, au terrible sobriquet de « pont des suicides ». Un surnom qu’il tient au fait que près de 2 000 personnes ont tenté de mettre fin à leurs jours en sautant de l’édifice depuis sa construction, en 1937.

Depuis dix ans et le vote de ce projet à 224 millions de dollars, ce ne sont pas moins de 600 malheureux qui ont franchi la rambarde pour sauter. Et le lieu était devenu si connu des personnes en détresse que des téléphones d’appel de secours avaient même été installés en attendant la pose de ces filets et des patrouilles effectuaient des rondes quotidiennes sur le pont.

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Le risque zéro n’existe pas

Installés des deux côtés de ce pont long de 2,6 kilomètres à 6 mètres en contrebas, les filets en acier inoxydables ne sont pas visibles depuis la route, conformément à ce qui avait été promis à tous les défenseurs de l’incroyable vue offerte par le pont sur la baie de San Francisco. Ils s’accompagnent toutefois de barrière, légèrement plus visibles.

Mais si cette double protection a été conçue pour résister aux forces du temps et du vent, elle reste néanmoins plus dissuasive que réellement salvatrice. Car si les autorités californiennes espèrent que filets et barriè...


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