En images : deux jours de “guerre et de dévastation” entre le Hamas et Israël

Samedi 7 octobre, 6h35. “Les premières sirènes retentissent, signalant l’arrivée de roquettes dans le centre et le sud d’Israël”, retrace le New York Times. C’est le début d’une offensive surprise sans précédent lancée par le Hamas, mouvement islamiste palestinien, sur le territoire israélien.

Mohammed Deif, haut commandant militaire du Hamas, annonce peu après le lancement de l’opération “Déluge Al-Aqsa” dans un message retransmis sur les ondes, appelant les Palestiniens au combat où qu’ils se trouvent.

“Voici le jour de la plus grande des batailles pour mettre fin à la dernière occupation sur Terre”, déclare-t-il.

“Nous sommes en guerre”

10h35. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, publie une vidéo dans laquelle il prévient la population que le pays est en guerre. “L’ennemi paiera un prix sans précédent”, avertit le chef de l’État.

Dans la matinée, les brigades Al-Qassam, branche armée du Hamas, publient une vidéo montrant ses combattants “décollant de Gaza en parapente et descendant vers les colonies israéliennes”, relaie Middle East Eye.

Ce montage, relayé par de nombreux médias, a été réalisé par Al-Qassam à des fins de propagande :

Samedi matin, Israël “envoie des troupes au sud de son territoire pour reprendre les villes prises par les combattants du Hamas”, et à la mi-journée, Tsahal affirme avoir frappé “21 immeubles abritant les opérations militaires du Hamas”.

À Gaza, “l’exultation” laisse place à la peur

15h08. La correspondante d’Al Jazeera English dans la bande de Gaza, Youmna El Sayed, est en direct à Gaza City lorsque la tour Palestine, un immeuble résidentiel de 14 étages, s’effondre après avoir été bombardée par les forces israéliennes :

Si une partie de la population palestinienne s’est d’abord réjouie de l’offensive surprise du Hamas, comme nous vous le racontions ici, “l’exultation” laisse rapidement place à la peur, à mesure que la riposte israélienne s’intensifie.

De son côté, Israël confirme dans l’après-midi que certains de ses citoyens ont été pris en otage et emmenés dans la bande de Gaza. Selon un bilan communiqué à la fin du week-end, il y aurait “plus de 100 otages”. Mais dès samedi, “les réseaux sociaux et les radios israéliens sont inondés de demandes d’informations et d’appels désespérés”, rapporte The Washington Post dans son live.

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