Ig Nobel : poils de nez de cadavre, capteur d'empreinte anale... Ces recherches absurdes récompensées

C'est le genre de recherches qui font d'abord rire, puis réfléchir. Elles sont menées après qu'un.e scientifique se soit posé une question que, sûrement, personne avant lui/elle ne s'était posée. Cela donne des études scientifiques tout à fait loufoques, qui sont récompensées chaque année depuis 1991 par l'attribution d'un "Ig Nobel", une sorte de parodie des prix Nobel pour les travaux les plus absurdes ou étranges. Les lauréats 2023 ont encore été inspirés.

Dix prix ont été décernés dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 septembre via une cérémonie en ligne pilotée par le magazine américain Annals of Improbable Research. Les équipes gagnantes se sont vues remettre leur Ig Nobel par la Française Esther Duflo, Nobel d'économie 2019, sous la forme d'un document PDF pouvant être imprimé et assemblé pour créer un ersatz de trophée en 3D. Le second degré est donc bien de mise, puisque les nommés ont aussi reçu la récompense de 10 000 milliards... de dollars zimbabwéens, qui ne valent plus rien.

Ainsi, un chercheur polonais de l'Université de Leicester, Jan Zalasiewicz, a été récompensé dans la catégorie "chimie et géologie" pour avoir expliqué la passion supposée des scientifiques pour le léchage des cailloux. "Lécher la roche, bien sûr, fait partie de l'arsenal de techniques éprouvées du géologue et du paléontologue", avait-il écrit en 2017. "Mouiller la surface permet aux fossiles et aux textures minérales de se démarquer nettement, car une surface humide laisse mieux apparaître (...)

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