Un homme violent utilise son bébé comme un bouclier pour éviter d'être interpellé

Un homme s'est servi de son bébé de 8 mois pour éviter une arrestation - Getty Images

Un homme de 39 ans a été condamné à un an de prison avec sursis probatoire de deux ans pour avoir frappé sa compagne. Au moment de son interpellation, il a refusé de poser son bébé afin d’empêcher les policiers de l’arrêter.

Interpellation difficile pour les policiers d’Elancourt, dans les Yvelines. Mercredi 29 mars 2023, ils sont en effet intervenus sur un cas de violences conjugales qui aurait pu encore plus mal tourner, rapporte le journal Le Parisien. Lorsqu’ils sont arrivés sur place, ils ont été confrontés à une victime choquée, un énorme chien agressif et un homme violent utilisant son bébé de 8 mois pour éviter d’être interpellé.

Cette affaire commence dans la soirée du 29 mars quand les policiers d’Elancourt sont appelés pour porter secours à une femme. Elle vient d’être frappée par son compagnon, un homme de 39 ans déjà connu des services de police. Mais tandis que la victime est prostrée, choquée, le visage en sang, l’agresseur est déterminé à ne pas se laisser arrêter. Face aux policiers qui tentent de l’interpeller, il se saisit donc de son bébé de huit mois pour les en empêcher. Pire, son chien, un molosse rendu agressif par la situation, semble prêt à attaquer les fonctionnaires.

Refus de menottes et coup de taser

Avant que la situation ne dégénère, les policiers parviennent toutefois à convaincre l’homme d’isoler le chien, puis à confier l’enfant à l’un des hommes en uniforme. Particulièrement violent, l’homme ne se résout pas pour autant à se laisser embarquer et il refuse les menottes. Au point que, faute de pouvoir le maîtriser, les policiers décident de lui infliger un coup de taser, une arme électrique paralysante, afin de le menotter.

L’homme est finalement placé en garde à vue pour violences conjugales mais il refuse de reconnaître les faits qui lui sont reprochés. Ces derniers ont cependant été confirmés par la fille de la victime. Elle a affirmé aux policiers que sa mère subissait régulièrement les violences de son compagnon à la suite de disputes. Résultat : un an de prison assorti de deux ans de sursis probatoire.

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