Histoire de France : les petits maux des grands rois

En plus de souffrir d’hémorroïdes, Louis XI se retrouve, à la fin de sa vie, paralysé du bras droit. En 1482, lorsqu’il prête serment pour conclure le traité d’Arras avec ses ennemis bourguignons, il doit le faire avec la main gauche.

François II, qui souffre notamment d’une incapacité congénitale à se moucher, est aussi couvert d’eczéma. De larges plaques rouges parsèment son visage et effraient les paysans qui le croisent ; tous craignent que ce soit la lèpre. De santé très fragile, il meurt en 1560, à 16 ans, après à peine un an de règne.

C’est généralement dans cette partie du corps que débutent les crises de goutte, qui affectent Charlemagne, Louis XIV et Louis XVIII. Cette maladie rhumatismale, liée à un excès d’acide urique dans le sang provoqué par une alimentation trop riche, est surnommée la maladie des rois à l’époque, car elle ne touche que les nantis. Ceux qui en sont atteints ont si mal qu’ils ne supportent pas que le drap touche leur pied.

Depuis l’enfance, Charles III le Gros a de violents maux de tête, des hallucinations, et fait régulièrement des crises d’épilepsie. Or, au Moyen Age, pour soulager ces douleurs, les médecins ont un remède radical : la trépanation. En février 887, le roi écoute les recommandations des médecins, qui l’opèrent et enlèvent un morceau d’os de son crâne. Le 12 janvier 888, il meurt des suites de cette opération.

En 1685, un dentiste franchement maladroit arrache la moitié du palais du Roi-Soleil en lui soignant une carie. Oups ! Résultat, (...)

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